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MACE Gabriel.

Publié le 1er janvier 2014

Né le 1er juin 1906 à Saint-Denis (la Réunion), décédé le 12 février 1968 dans la même commune. Marié à Marie-Thérèse née Martin. 5 enfants. Ti’noms : Général Marmaille (référence à ses responsabilités de chef dans le mouvement du scoutisme), Macé-la-queue (en raison de sa position de dernier de la liste donnée par les 461 électeurs lors des deux tours des élections municipales de Saint-Denis en 1959). Études de droit Receveur à l’enregistrement, il crée une étude de notaire à Saint-Denis en 1935 Il s’engage politiquement et totalement pendant la période de Vichy en devant chef de la Garde du Maréchal Pétain. Aux côtés de l’usinier Rieul Dupuis et de Roger Payet, il donne naissance à la Légion des combattants et des volontaires de la Révolution Nationale à la Réunion, organisation pétainiste regroupant les anciens militaires de 14-18 créé le 30 septembre 1940 et dissoute le 19 mars 1943. Dans ce cadre, il collabore au journal Chantecler, hebdomadaire pétainiste à la Réunion créé en novembre 1940. Au matin du 28 novembre 1942, grâce à la présence de Maxime Vallon Hoarau, il échappe à un lynchage de la part de jeunes gaullistes lors de l’arrivée en rade de Saint-Denis du contre-torpilleur Le Léopard des Forces Françaises Libres (FFL). En septembre 1944, il répond de ses “crimes” devant la Chambre civique de Saint-Denis en compagnie de René Payet et de Rieul Dupuis, en vertu des ordonnances d’août 1944 sur l’indignité nationale. Les trois hommes sont acquittés. Conseiller général de Saint-Joseph (2 octobre 1949), il abandonne le Sud pour présenter une liste aux élections municipales de Saint-Denis intitulée “Union nationale d’administration communale”, et il est élu au second tour (15 mars 1959). Elu maire, démissionnaire avec les élus de sa liste pour taire les accusations de “fraude” (18 septembre 1960), réélu sur une liste intitulée “Union anticommuniste” (6 novembre 1960). Battu dans l’élection à la présidence du Conseil général pour remplacer Roger Payet, devancé par Marcel Cerneau (1966). Élu député de la 1e circonscription (18 novembre 1962), son élection sera invalidée, tout comme sa victoire aux élections municipales (14 mars 1965) ♥ Président de la Ligue Réunionnaise de Football, de l’Association des Maires et du conseil d’administration du CHD Félix Guyon. Membre du Conseil Economique et Social de la Réunion. Il soutient la création de l’hebdomadaire Hebdo Bourbon animé notamment par le journaliste Philippe Ponin Ballon. Fondateur et président de l’Association des droits et intérêts de la Réunion (1948). C’est à lui, pétainiste, à qui reviendra la tâche d’aller accueillir le général de Gaulle, lors de sa visite officielle du président de la République à la Réunion (9-11 juillet 1959).

Prise de parole

« L’assimilation, si elle doit être immédiatement totale, est une hérésie criminelle qui nous conduirait à une faillite spirituelle et à la ruine » (AFP spécial Outre-mer, 17 juin 1948).

Références

Archives personnelles. Dictionnaire biographique de la Réunion, tome 1.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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