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MAGAMOOTOO Eric

Publié le 1er janvier 2014


Avocat, né le 18 juillet 1956 à Saint-Denis (la Réunion). Fils de Gopalsamy Magamootoo, mauricien d’origine indienne et d’une mère créole. Divorcé et remarié. 2 enfants (Julien, Samuel). Baccalauréat et maîtrise de droit à l’université de la Réunion Assistant technique à la Chambre de Métiers. Directeur général de la Cartonnerie réunionnaise à Saint-Pierre, société appartenant alors au groupe Chane- Nam. Il prend une année sabbatique avant d’être directeur du développement, puis directeur de cabinet de Jean-Claude Fruteau, maire socialiste de Saint-Benoît (1989). Avocat au barreau de Saint-Pierre pendant 8 ans, associé à Djalil Gangate. Directeur de cabinet de Patrick Lebreton, maire socialiste de Saint-Joseph. Cogérant de la société Direct, administrateur de l’agence immobilière Les Flamboyants de Christian Redt (2000-2005) et gérant de la SCI Julien à Saint-Pierre Membre du Parti socialiste (depuis 2004), proche d’Arnaud Montebourg. Élu conseiller régional en 2004 sur la liste du Parti Socialiste conduite par Michel Vergoz (après l’échec de sa candidature en 1993 et en 2000), il démissionne de son mandat en janvier 2005 pour se consacrer à ses nouvelles fonctions de président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion (CCIR). Au cours des Matinales sur RFO Radio, il s’est prononcé du bout des lèvres en faveur du Oui au référendum sur le Traité portant ratification de la Constitution européenne qui a réuni 44% des suffrages à la Réunion contre 56% pour le Non (mai 2005) ♥ Membre à la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion (2000) et membre de la commission permanente, il est élu président de la chambre consulaire en 2004, un succès salué par le député André Thien Ah Koon, le sénateur Jean-Paul Virapoullé et le maire de Saint-Paul Alain Bénard. Accusé par ses détracteurs d’épouser la politique du Medef Réunion, une déviation marquée notamment par sa position devenue ambiguë sur le projet de Pôle Océan à Saint-Denis et par son soutien à l’arrivée de l’enseigne de la grande distribution Leclerc à la Réunion (4 septembre 2008). En marge de son mandat électif à la chambre consulaire, il est fondateur et président d’Infoport (depuis mars 2007), fondateur de l’Association pour la Sauvegarde et le Développement des Entreprises (ASDE), co-fondateur avec Abdul Dessaï de l’Organisation Réunionnaise des Petites et Moyennes Entreprises (ORPM), secrétaire, premier vice464 président. Porte-parole du collectif “Indépendants mais ensemble” (1999), « inspirateur » du Sycor, Syndicat des commerçants de la Réunion (2001) présidé par Amine Alibaye. Président de l’Association réunionnaise des usagers des banques (2002), structure rapidement mise en veilleuse. Administrateur de l’ADIR, Association pour le Développement Industriel de la Réunion (2005). Livre : La Réunion des possibles, avec Julien Magamootoo (2009). Prises de parole : « Je revendique le droit de défendre le vendeur de pistaches, qui lui aussi est chef d’entreprise. J’ai envie de renverser un peu les choses… sans faire la révolution » (Quotidien de la Réunion, 10 novembre 2004). « Il y a 22 000 entreprises à la Réunion et il ne faut pas me dire que l’artisan et le commerçant de la rue Maréchal Leclerc ou de la rue des Bons Enfants vit avec des subventions. Ce qu’il faut dire, c’est que 80% des subventions partent vers moins de 10% des entreprises qui savent emprunter le chemin de croix de la technocratie. Cela veut dire que 90% de nos boîtes ne bénéficient pas de subventions. D’un côté, il y a des initiés qui connaissent les couloirs de Bruxelles. De l’autre, il y a ceux qui tous les jours se lèvent pour se battre. Il y a deux patronats » (Quotidien de la Réunion, 29 octobre 2005).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.


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