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MARIMOUTOU Carpanin Jean-Claude.

Publié le 1er janvier 2014

Enseignant, né le 1er décembre 1956 à Saint- Denis (la Réunion). Fils d’André Marimoutou et d’Hortense née Paniandy. Célibataire. [Filiation : André, son père, à l’âge de 16 ans, a notamment dit : « Je suis devenu stalinien. J’avais dépassé ma condition de malbar de la Réunion, car il y avait mieux à faire : changer le monde » (L’Express, 5 avril 2004)]. Baccalauréat série A Hypokhâgne et Khâgne au lycée Joffre de Montpellier (Hérault). Licence, maîtrise, CAPES, DEA et agrégation de lettres modernes à la Faculté Paul Valéry de Montpellier (Hérault). Thèse d’Etat sous la direction de Robert Lafont Maître auxiliaire de lettres modernes au lycée de Saint-Benoît (1979- 1980). Parenthèse en Métropole en tant que professeur cerifiié à l’Isle-sur-Sorgues, dans la Vaucluse (1981-1983). Retour à la Réunion comme professeur agrégé au collège Jean d’Esme-Duparc à Sainte-Marie (1983-1984). Assistant (1984-1990), maître de conférences (1990-1994), puis professeur de langue et littérature françaises à l’université de Saint-Denis (depuis 1994). Directeur du Laboratoire de recherche sur les espaces créolophones et francophones, unité propre de recherche de l’enseignement supérieur, associée au CNRS, Centre national de la recherche scientifique (depuis 1996). Membre du Comité international des études créoles et du Comité de rédaction des Cahiers de Praxématique (depuis 1986). Membre du collectif de la revue Lengas (depuis 1986). Directeur avec Françoise Vergès de la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise (MCUR) présidée par Paul Vergès (depuis 2007). Écrivain et traducteur en créole et en français. Livres : Arracher cinquante mille signes (1980). L’île écriture (1982). L’Espoir transcuturel, avec Christian Barat (1990). Approches d’un cyclone absent (1991). L’insularité, avec Jean-Michel Racault (1992). Romans pou la tèr ek la mèr (1995). CD Koz langaz (1999). Robèr (1999). 6 Fonnkèr pou bann lèt la pèrd la bann (2000). Fazèle (2001). Amarres, avec Françoise Vergès (2005). L’univers du maloya, avec Guillaume Samson et Benjamin Lagarde (2008). Shemin maniok, shemin galé (2009) Membre du comité exécutif de l’Organisation Communiste Marxiste-léniniste de la Réunion (OCMLR), créée en 1973 par d’anciens membres du Parti Communiste Réunionnais (PCR). Cofondateur du Comité de vigilance contre le fascisme et le racisme avec la Chapelle La Misère, la troupe Cimandef, le Mouvman Droi Kausé, le SNES, le SNE-Sup et le groupe Ziskakan et animateur d’une manifestation à Sainte-Marie sur le thème “Dix heures contre le racisme et pour les libertés” à l’occasion de la venue à la Réunion de Jean-Marie Le Pen (mai 1984). Signataire d’une pétition lancée par la députée communiste Huguette Bello dénonçant l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui incite les programmes scolaires à souligner le « rôle positif de la colonisation française outre-mer » (8 décembre 2005) ♥ Membre de l’association Ziskakan et parolier (depuis 1980). Membre du Mouvement pour la reconnaissance de l’identité culturelle réunionnaise (1997). Membre de l’association Tangol avec Axel Gauvin. Directeur littéraire des éditions Grand Océan (depuis 1990). Secrétaire académique du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur. (SNESUP). Membre de la FSU, Fédération Syndicale Unitaire (depuis 1996). 478

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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