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MECKDOUD Michel.

Publié le 1er janvier 2014


MECKDOUD Michel

Président de sociétés à la retraite, né le 20 août 1944 à Eaubonne (Val d’Oise). Fils de Rémi Meckdoud et de Simone née Taillard. Divorcé de Claude née Lecointe. 2 enfants (Romain, Julien). Ti’nom : Mimiche. École Estienne à Paris spécialisée dans les Arts graphiques Dans l’imprimerie depuis l’âge de 13 ans, il arrive à la Réunion comme conducteur offset pour imprimer un nouvel hebdomadaire de huit pages, Le Créole, créé par Jacques Riquel (1970). Trois ans plus tard, avec Georges Hening son associé, assuré du soutien de chefs d’entreprises comme l’industriel Raymond Vivet, le pharmacien Germain Narassiguin, David et Paul Moreau, Pierre Rossolin, Guy Ortéga, ainsi que des sociétés Imprimerie du Centre Réunion Edition Impression (REI, imprimant Témoignages, quotidien du Parti communiste réunionnais), et sa propre entre pris ede consommables Graphique Moderne, il se met en société en créant la société Arts Graphiques Modernes (AGM), une imprimerie de labeur de 20 employés située rue Monthyon à Saint- Denis (1974). En juillet 1977, avec Albert Ollivier, dont un cousin était directeur de la rédaction de Télé 7 Jours à Paris, il obtient la franchise de l’hebdomadaire parisien pour créer le titre Télé 7 Jours Réunion. Dix ans plus tard, il ajoute un nouveau titre, Star Télé. Occupant une place prépondérante sur le secteur de l’imprimerie, il suscite une société de transport, Trans-Express, qui assure la diffusion des deux titres de journaux qu’il gère, une entreprise de packaging sous la licence Mead imprimant au Port les cartons de bière réunionnais et enfin la Compagnie de Transformation du Papier. En 1992, avec un effectif de 110 personnes et sur un créneau plus aussi porteur, il est poussé par les banques à faire un “mariage de raison” avec le groupe Cazal présidé par Philippe Baloukjy, et pour associé la Société Industrielle des Tabacs de la Réunion (SITAR, filiale de la SEITA) dirigée par Jean Charpentier. Mais moins d’un an après, la fusion échoue et AGM-Cazal est poussée au redressement judiciaire. Après une période d’observation de six mois, une cession partielle est opérée en faveur d’une nouvelle société, Scanner, où Philippe Baloukjy se retrouve associé par l’intermédiaire de l’agence Tremplin lui appartenant. Resté président de la holding AGM-Industrie, qui regroupe alors Télé 7 Jours, Star Télé, Trans-Express, Mead, le parc immobilier et les participations minoritaires dans plusieurs sociétés dont Canal + Réunion, il est poussé au redressement judiciaire avec un passif estimé alors à 2,5 millions de francs et remplacé par Armand Apavou (15 octobre 1994). De retour en Métropole, il est 483 consultant en arts graphiques dans l’Oise, à Cergy Pontoise (1996-2004), avant de prendre sa retraite ♥ Membre du comité de soutien à la candidature d’Eric Boyer et candidat aux élections municipales de Saint-Denis en mars 1989 avec Tony Manglou, Paul Payet, Max Ropaul, Bertho Audifax, Ibrahim Dindar et Jacqueline Farreyrol. Suppléant de Patricia Salimina, candidat à l’élection du 5e canton de Saint-Denis en mars 2008. Trésorier adjoint de l’Amicale Réunionnaise des Anciens Parachutistes (ARAP) créée en 1983 par Jean Faure et Jean-Claude Pech.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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