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MOUTOUSSAMY Jasmin dit Eric Michel.

Publié le 1er janvier 2014

Animateur, né en 1966 à Salazie (la Réunion), plus connu sous le nom d’Eric Michel. Études jusqu’à la seconde à Saint-Benoît avant d’assouvir sa passion pour la radio Animateur de radio, d’abord sur Radio-Galaxie à Saint-André, puis en 1986 à Korail Océan Indien (KOI), avant d’entrer à Radio et Télé Freedom en 1988 où il a notamment présenté le Journal télévisé tous les samedis soir. Il est alors, aux dires des médias, « l’éminence grise de l’homme en blanc ». Mais très vite, « le masque tombe » et le divorce est prononcé avec Camille Sudre deux ans plus tard. « En 1998, Camille Sudre promettait la route du littoral, le RMI pour tout le monde à partir de 18 ans, Télé Freedom. Dix ans après, on ne les a toujours pas. Il a dit ça pour berner les gens », accuse-t-il aujourd’hui. Dès cette année-là de grande déception, il s’est investit dans sa carrière d’animateur à Radio Est Réunion (RER), le média de Michel Vergoz bas é à Sainte- Rose Animé d’une grande passion pour la lutte et l’égalité, il fait ses premières armes à l’âge de 15 ans au sein du Front de la Jeunesse Autonomiste de la Réunion (FJAR), puis au Comité d’Organisation pour le Rassemblement de la Jeunesse (CORJ), deux structures animées par Ary Yee Chong-Tchi Kan. « J’avais besoin de parler, de dire certaines choses et à l’époque, il n’y avait que le PCR qui donnait la parole aux jeunes », se confiera-t-il au Journal de la Réunion, comme pour s’excuser de cet engagement. La suite de son engagement militant se fera dans la mouvance Freedom dès 1988 avec pour prolongement son élection quand le mouvement de Camille et Margie Sudre remportera 17 sièges aux élections régionales du 22 mars 1992. Il est alors élu 1er vice-président du Conseil régional présidé par Camille Sudre jusqu’à l’annulation du scrutin par le Conseil d’Etat (1992-1993). Il est alors réélu à la Région sur une liste Freedom conduite cette fois par Margie Sudre et nommé 4e vice-président, en charge du Tourisme. Deux ans plus tard, en 1996, il rompt avec Freedom et donne naissance en mai 1997 au mouvement Nouvelle Génération qui n’arrivera pas à s’implanter, à décoller, mais provoquera néanmoins la dissidence de sept conseillers régionaux ♥ Au titre de son mandat électif à la Région Rénion, il a été président du Comité du Tourisme de la Réunion (CTR) en 1994.

Prise de parole

« Camille nous a ouvert les yeux, sans lui nous n’en serions pas là aujourd’hui » (Quotidien de la Réunion, 14 juin 1992).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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