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PHILEAS Julien Ernest.

Publié le 1er janvier 2014

Né le 28 février 1930 à Saint-Benoît (la Réunion), décédé le 14 novembre 2004. Marié. 8 enfants. Ti’noms : Gramoun Léle (enfant, sa mère lui criait à l’heure du goûter : Julien, lé lait !). Pépé Dynamite. [Filiation : son père était un jako, danseur de rue entrant en transes pour honorer quelque “bondié” (bon dieu) mystérieux, malgache ou tamoul] Il a travaillé toute sa vie comme journalier, ouvrier ajusteur et “patron cuiseur” dans l’usine à canne à sucre de Beaufonds où travaillait son père. Activités artistiques : C’était, avec Lo Rwa Kaf (mort le 26 juillet 2004), Gramoun Bébé (mort le 22 février 2005) et Firmin Viry, l’un des pionniers du maloya, l’emblème musical de la Réunion, une musique à la fibre rebelle, longtemps interdite par les autorités préfectorales. Avec un groupe familial constitué de sa femme et de ses enfants, il a fréquenté et animé les cérémonies rituelles d’origine malgache ou tamoule (“service kabaré”) au cours desquelles les ancêtres malgaches sont honorés. Il parcourt le monde à travers les festivals et les concerts pour faire connaître sa musique : Afrique, Inde, Nouvelle-Calédonie, Japon, Canada, Scandinavie, Brésil, Belgique, Madagascar et la France métropolitaine.

Discographie

Il revendiquait la paternité de quelque 200 chansons. Son premier 571 enregistrement, Namouniman, est un 45 tours en vinyle produit par les Editions Ediroi créées à l’instigation du Parti communiste réunionnais, pour promouvoir le maloya, mais aussi la musique en cuivre, disque vendu par le syndicat CGTR (1993), Zelvoula (1993), Soleye (1995), Dan Ker Lélé (1998) Membre du Parti Communiste Réunionnais (PCR) de la section de Saint-Benoît avec Gilbert Ramin et Daniel Honoré. Il a animé et participé à toutes les fêtes de Témoignages, organe du PCR.

Prise de parole

« Le maloya était méprisé pour ses origines africaines, par les gens mêmes d’où il vient : ils en avaient honte, honte de leurs racines. L’argent ne nous intéressait pas, maloya coeur gros et coeur joyeux. Pour moi, abandonner le maloya c’est abandonner sa famille » (Libération, 26 février 1994).

Distinction

Il a donné son nom au Conservatoire de musique de Saint-Benoît. (2008). PICARDO Bernard. Taxiteur, né le 12 novembre 1965 à Saint-Louis (la Réunion). Marié. 2 enfants. BEP de comptabilité Il débute sa vie professionnelle en tant que serveur en salle dans un restaurant pendant un an avant de reprendre l’activité de taxiteur de son père (depuis 1989) ♥ Secrétaire général du Syndicat des Artisans Taxis de la Réunion (SATR). Fondateur et président de la Coopérative des taxis, GIE regroupant une quinzaine de taxiteurs à Saint-Pierre (2002). Membre de la Chambre des métiers et de l’artisanat (depuis 1995), élu président en décembre 2008. Membre du Rotary Club de Saint-Joseph (2008).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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