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PRALUS Frédéric.

Publié le 1er janvier 2014

Consultant, né en 1968. Collège Saint-Bernard à Lyon. Lycée Jean Perrin à Lyon. Lycée du Parc à Lyon (Math Sup-Math Spé). École nationale de l’aviation civile (ENAC) à Toulouse (Haute-Garonne), il sort ingénieur Il débute sa carrière chez Corsair, en 1993, comme responsable du lancement-préparation. En 1997, il est nommé responsable Matériel et Planning pour la flotte Corsair. En 2000, il rejoint une filiale du groupe Nouvelles Frontières, Aérolyon, société mise en redressement judiciaire en 2001, devenue L.Air, avant d’être mise en liquidation judiciaire le 26 décembre 2002. Entretemps, avec des cadres du comité de direction d’Aérolyon, il cherche un repreneur et bâtit avec Érick Lazarus un premier projet de reprise qui n’aura pas de suite. Avec d’autres partenaires, il défend alors le dossier Aérolys écartée en mai 2002. Les contacts sont alors renoués avec Érick Lazarus. Ils aboutissent à la création d’Air Bourbon, compagnie aérienne destinée à assurer les rotations entre la Réunion et la Métropole. Directeur général de la nouvelle compagnie aérienne et dirigeant responsable auprès de la DGAC, Direction générale de l’aviation civile, inquiet de la tournure financière prise par la compagnie (2003), il démissionne début décembre 2004 après avoir tenté sans succès de trouver une solution pour assurer la continuation d’Air Bourbon poussée en liquidation judiciaire. En octobre 2006, il prend la direction des Affaires Aériennes, qui comprend les départements Exploitation, Personnel Navigant, Maintenance, Navigabilité et Opérations. Il est également nommé membre du Comité Exécutif du groupe Nouvelles Frontières. En septembre 2007, après une enquête de la brigade financière à CorsairFly, portant sur un détournement d’une somme d’environ 500 000 euros au service des opérations aériennes qu’il dirige, on le retrouve quelques mois plus tard au Gabon au sein de la compagnie aérienne Gabon Airlines fondée en juillet 2006, opérationnelle en 2007, dirigée par Christian Bongo, un des fils du président gabonais, et assurant des vols domestiques au départ de l’aéroport de Libreville. Avec une filiale, Gabon Airlines Cargo, interdite de vol en juin 2008 par le ministère gabonais des Transports et de l’Aviation civile, Gabon Airlines, selon La Lettre du Continent 587 (21 novembre 2008), bénéficierait de la mansuétude renouvelée de l’aviation civile européenne, contrairement aux compagnies aériennes angolaises.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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