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PRIANON Jean-Louis.

Publié le 1er janvier 2014


PRIANON Jean-Louis

Fonctionnaire de police, né le 22 février 1960 à Saint-Joseph (la Réunion). Fils d’Henri Hector Prinanon et d’Edith Anne née Hoarau. Orphelin de père à 6 ans, il a grandi dans une famille modeste de Saint-Joseph. Marié à Marie Lucile née Figuester. 3 enfants (Laurine, Ludovic, Léa). [Filiation : frère de Jean-Claude Prianon, président de la Ligue d’Athlétisme de la Réunion]. Ti’nom : Pri-Pri. Concours de gardien de la paix et service militaire en Métropole. Plusieurs diplômes de Brevet d’Etat Engagé militaire volontaire pendant un an, il fait son entrée en 1981 dans la police comme gardien de la paix en Métropole. De 1986 à 1993, il pratique à temps complet le sport de haut niveau. À son retour dans son île natale en 1996, brigadier-chef, il est chargé d’insertion en 1999 au Centre de loisirs des jeunes (CLJ) en difficulté du quartier du Chaudron, à Saint- Denis, organisme dépendant de la Police nationale. Activités sportives : Tout petit déjà, il aimait le sport. « Je voulais être prof de gym, je suis devenu athlète de haut niveau. » Dès l’âge de 12 ans, il découvre l’athlétisme au club Excelsior de Saint-Joseph. Deux ans plus tard, il intègre le Club athlétique gymnique de Saint-Pierre. Son palmarès est éloquent : Champion de la Réunion des benjamins sur 1 200 mètres (1972). Il remporte ses premiers grands titres aux Jeux des Iles de l’océan Indien de 1979, en décrochant la médaille d’or sur 5 000 mètres et 10 000 mètres. Champion de France sur 5 000 et 10 000 mètres en 1985. Champion de France sur 10 000 mètres en 1986, il a connu son heure de gloire en se classant 4e dans le 10 000 mètres aux Jeux Olympiques de Séoul, en 1988. Vice-champion du monde de cross-country par équipes avec l’équipe de France à Boston (1992). Autre : Il s’est senti devenir « le mal aimé » lorsque le ministre des Sports de l’île Maurice a interdit sa participation aux 4e Jeux des Iles de l’océan Indien comme athlète de haut niveau dans l’équipe réunionnaise (1993) ♥ Entraîneur du club d’athlétisme du Port. 1er vice-président de l’Association sportive de la Police nationale (depuis 1996). 1er vice-président de la Ligue réunionnaise d’athlétisme. Membre du Comité régional d’Handisport. Parrain avec Fabienne Savrimoutou du club Coeur et Santé à Saint-Pierre présidé par Yvan Lévy (depuis 1999). Prises de parole : « Le racisme est aussi social et il existe à la Réunion malgré tout ce qu’on peut dire sur les dépliants qui vantent notre « arc-en-ciel . Un riche ne voudra pas que sa fille épouse un pauvre et puis les communautés restent repliées sur elles-mêmes. En fait, la relation humaine est difficile en toute chose dès qu’il y a de l’argent en jeu » (Quotidien de la Réunion, 10 octobre 1987). « Aujourd’hui, quand je vois quelqu’un qui fume, qui n’a pas une bonne hygiène de vie, je le préviens des dangers qu’il encourt. Même si je dois passer pour un “vieux con” ou un ancien combattant » (Quotidien de la Réunion, 5 février 2006).

Distinction

Médaille d’argent de la Jeunesse et des Sports. Décoration : Chevalier dans l’Ordre national du Mérite.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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