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RAMSAMY Jean-Régis

Publié le 1er janvier 2014


Journaliste né le 16 avril 1966 à Saint-André (la Réunion). Fils d’Antonin Ramsamy et de Norma née Sevingue. Marié à Marianne née Mounichety. 3 enfants (Audrey, Rajendra, Sangarane). Lycée de Saint-Paul à la Réunion. Étudiant à l’Institut des langues et anthropologiques dépendant de l’université de la Réunion. Stages notamment au magazine Flash 3 et au Magazine de l’océan Indien, enfin au Pôle Régional des Musiques Actuelles (PRMA). Licence et DESS sciences de l’éducation. DEA d’Histoire contemporaine à l’université de la Réunion Autodidacte. Premières expériences comme journaliste à Radio La Buse de Cassam Moussa, maire de Saint-Paul (1984), au Journal de la Réunion (1985-1986 et fin 1991), à Témoignages (1988), à Radio Korail (1989), à L’Echo des Quartiers du groupe Chane Ki Chune(1991) et quelques collaborations au quotidien Le Mauricien (1990), à RFI lors des événements sanglants du Chaudron (1991) et à RFO Mayotte (1994). La même année, il entre à la rédaction de RFO Réunion comme rédacteur reporter (18 octobre 1991). Très vite, on lui confie la présentation du Journal Télévisé lors de remplacements, notamment comme présentateur de “Komsammim”, le Journal en créole 601 programmé le samedi midi. Écarté une première fois par le rédacteur en chef de la station en raison de ses opinions politiques proches du Parti Communiste Réunionnais, il a finalement partagé le plateau d’un débat télévisé sur la préférence régionale après un mouvement de grève de ses collègues (24 novembre 2004). Livres : L’histoire des bijoutiers indiens à l’île de la Réunion (1999). Journal d’un Réunionnais en Inde (2003). Avec l’association Grather de Marc Kichenapanaïdou, il est à l’origine de la réédition de l’Histoire de l’Inde. 1816. À l’aube de la venue des engagés indiens (2004). La galaxie des noms Malbar (2006). Le Bal Tamoul à la Réunion (2009) ♥ Membre de l’association Solidarité Inde Réunion présidé par Lucas Caliamou et animé par l’éditeur Christian Vittori (depuis 2005). Cofondateur du Comité pour la préservation du passé (2006) chargé de mettre en oeuvre le projet d’une « porte des voyageurs » à la Grande Chaloupe, un clin d’oeil à la porte qu’empruntaient jadis les Indiens avant la mise en quarantaine Président de la branche Réunion de l’Organisation for Diaspora Initiatives (ODI) rassemblant la diaspora indienne.

Autres

Membre du Syndicat National des Journalistes (SNJ-CGT), il a été accusé par la Direction de RFO Réunion d’appartenir à l’“Association pour la promotion des cadres réunionnais” créée par Alain Séry, ancien directeur de la Direction départementale du travail, favorable à la créolisation des cadres (2004) Auteur avec Thierry Imidi-Mavoubaa d’une exposition de photos sur les engagés baptisée “Identités et représentations des Indiens à la Réunion au 19ème siècle” (2003) Signataire d’une pétition nationale intitulée “Le Non censuré dans les médias, ça suffit !” à l’occasion du référendum sur la Constitution européenne (mai 2005) et de celle lancée par la députée PCR Huguette Bello dénonçant l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui incite les programmes scolaires à souligner le « rôle positif de la colonisation française outre-mer » (8 décembre 2005) Signataire de la pétition “Unissons nous contre la destruction du patrimoine culturel réunionnais” avec Sudel Fuma, Françoise Vergès, Laurent Hoarau, Lynda Savaranin (2007). Prises de parole : « Je suis un citoyen du monde, cette définition pourra paraître banale, mais reflète mon état d’esprit. En fait, je suis européen, français d’origine indienne, naturellement réunionnais » (Quotidien de la Réunion, 18 janvier 2007). « Qu’on le veuille ou non, nous sommes les représentants de l’Inde à la Réunion » (Quotidien de la Réunion, 14 janvier 2008).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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