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REILHAC Gildo.

Publié le 1er janvier 2014


REILHAC Gildo

Riveteur, né le 10 octobre 1957 à Saint-Pierre (la Réunion). Fils de Pierre Reilhac et d’Hortense née Treuthard. Marié. 3 enfants. [Filiation : Frère de Lilian, journaliste à la Réunion, responsable aujourd’hui de la communication à la SR21]. Après une scolarité normale et un Service militaire effectué à Fontenay-le-Comte, en Vendée, il entreprend un stage dans un centre de formation au Bois de Nèfles, à la Réunion, une remise à niveau rapide en maçonnerie et en charpente. Une opportunité lui permet de se perfectionner et de suivre un stage de formation en France métropolitaine, à Montluçon (Allier) en charpente et en menuiserie métallique. C’est là qu’il se spécialise dans la technique du rivetage qui lui donnera une certaine notoriété dans la profession Riveteur et soudeur, il a participé aux grands chantiers de restauration de ces vingt dernières années. Spécialisé dans la technique du rivetage, il est d’abord embauché en Métropole pour construire des hangars agricoles. La suite s’enchaîne avec son premier grand chantier sur deux ans, la rénovation du pont transbordeur de Rochefort-sur-Mer, puis le pont de Tancarville pendant quatre ans (1995). C’est ensuite l’élargissement du pont d’Aquitaine à Bordeaux, et les chantiers à l’étranger, en Tunisie, Libye et Mali. Retour en Métropole, à Paris, où il participe à la rénovation de la Tour Eiffel (1982) et à de nombreux autres chantiers comme le Musée d’Orsay ou le pont de Tolbiac pour le compte du groupe Eiffel. Il est alors embauché par la société Eiffel pour la rénovation de la charpente du Grand Palais à Paris, avec pour tâche de changer 30 000 rivets de cuivre, tout en formant un compagnon au métier de « riveteur » (2004). Toujours dans la capitale, il s’est ensuite attaqué au chantier de la nouvelle passerelle qui relie la bibliothèque François Mitterrand au parc de Bercy (2005). On le retrouve enfin en Suisse en août 2008, toujours pour l’entreprise Eiffel où, à la tête d’une petite équipe comprenant notamment deux Réunionnais, deux frères, Guy-André et Rémy The-Seng, il entreprend la restauration à l’ancienne du pont de la Machine, sur le Rhône, figure emblématique de Genève, un chantier qui devait durer jusqu’en mars 2009.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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