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VINCENT-DOLOR Jean

Publié le 1er janvier 2014


VINCENT-DOLOR Jean

Né le 15 novembre 1922 à Diego Suarez (Madagascar), décédé le 15 septembre 2002 à la Réunion. Fils d’Anatolien Vincent Dolor et de Frédérique née Auber. Remarié à Rose-Marie née Fruteau. 3 enfants (Catherine, Josée, Jehan). [Filiation : Anatolien, son père, fut le dernier gouverneur du sud de Madagascar]. Ti-noms : J.V.D. ou Tupic (à cause de son caractère). Il a donné son nom à la “vincendolorisation” (quotidien Témoignages). Scolarité à Madagascar et à Paris et à Nice notamment, perturbée par la Seconde Guerre mondiale Appelé sous les drapeaux, il est incorporé à Dakar (Sénégal) en 1943, puis sert au Maroc et en Algérie, de 1943 à 1944, dans les rangs de la 1ère Armée Française commandée par de Lattre de Tassigny, ce qui l’entraîne à participer aux campagnes de France et d’Allemagne, de 1945 à 1946. Démobilisé, il effectue un passage dans l’Administration coloniale à Madagascar — il occupe même les fonctions de Juge d’Instruction à la cour d’Appel —, avant de rejoindre son père à la Réunion, qui décide de prendre sa retraite dans son île natale (fin 1948). Il quitte la Fonction publique en 1951, pour le poste de premier rédacteur en chef — et seul journaliste — lors de la création par Fernand Cazal du Journal de la Réunion, fonction qu’il a cumulé avec celle de journaliste de la Radio diffusion française (RDF), prolongement de la radio coloniale (1948). Après deux ans de collaboration aux deux médias et l’arrivée de René Martin-Darène au Journal de la Réunion, il choisit la RDF (31 décembre 1949), rebaptisée RTF, Radio Télévision Française (1960-1970). Il présente le 24 décembre 1964 le premier journal télévisé sous le nouveau logo de l’ORTF. Rédacteur en chef du Bureau Régional d’Information (BRI) de l’ORTF, puis de FR3 (1973-1981) jusqu’à l’arrivée de la gauche au pouvoir qui lui offre un “placard” : d’abord directeur de l’animation, il est ensuite chargé de la mise en place de la 734 publicité à la télévision via la Régie Française des Espaces (RFE) à RFO Réunion. Mis à la retraite en 1987 après 25 ans de télévision, il continue à occuper le petit écran en produisant ou en animant des émissions. Il a notamment été le réalisateur de 15 émissions à l’occasion du 250ème anniversaire de Saint-Denis et de 24 émissions “Raconte-moi la ville” diffusées sur RFO (1988), mais également animateur d’émissions comme “Arrêt sur image” et “Varangue”. Il a participé aux volumes de la collection Mémorial de la Réunion et à l’écriture de plusieurs ouvrages du photographe Serge Gélabert ♥ Médiateur auprès de la Maison de Justice et du Droit de Saint-Paul (1992). Membre fondateur du Rotary Club de Saint-Denis.

Prise de parole

« Quand on voit la dérive de tout le continent africain, on ne peut pas s’empêcher de comparer avec l’époque dite « coloniale ». C’est un fait indéniable : à l’époque il n’y avait pas de famine parce que les puissances y veillaient » (Quotidien de la Réunion, 8 juillet 1993).

Distinction

Médaille d’Honneur de la Jeunesse et des Sports. Décoration : Chevalier dans l’Ordre national du Mérite. Chevalier de des Palmes Académiques.

Références

Archives personnelles. Personae Reunion 2000. Cascavelle septembre 2002. Télé 7 Jours 13.01.1990. Journal de la Réunion 13.01.1990, 16.09.2002. Quotidien de la Réunion 30.07.1989, 8.07.1993, 16.09.2002.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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