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Du Jardin du Roi au Jardin de l’État...

Publié le 22 avril 2022

Autrefois appelé Jardin du Roy puis Jardin Colonial jusqu’à 1948, le Jardin de l’État est le seul véritable jardin botanique de Saint-Denis à la Réunion. D’une superficie de 4 hectares, planté d’arbres et d’épices ramenés de l’extérieur de l’île par Pierre Poivre, il abrite un Muséum d’histoire naturelle ouvert en août 1855. Petit tour historique en 25 photos.

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Sélection réalisée à partir des photos postées par les membres du Groupe Facebook Réunionnais du monde et l’Iconothèque historique de l’océan indien

Serre aux orchidées en 1889

Anciennement Jardin du Roy, il servait de jardin d’acclimatation à sa fondation par La Compagnie des Indes dans les années 1760. Les plantes cultivées sont alors acclimatées puis distribuées à la population pour leur mise en culture.


Il connaît son âge d’or au début du xixe siècle : il contient alors plus de 2 000 espèces.


7 000 de ses plants sont distribués à la population en 1825 dans le cadre de la mission d’amélioration de l’agriculture coloniale.


Dans les années 1830, 3000 espèces de plantes sont plantées. Le flamboyant est introduit sur l’île de Madagascar.


Le Jardin de l’Etat abrite un Muséum d’histoire naturelle, inauguré en 1855.





Avec la Départementalisation en 1948 le site reprend le nom de Jardin de l’Etat.
1971 : L’entretien du jardin est confié à la mairie de Saint-Denis.
1973 : Le jardin accueille les premières Floralies de l’océan Indien. A cette occasion, il se voit complètement remodelé. Aux allées rectilignes du tracé du XVIIIe succèdent des parcours privilégiant des courbes et des petites dunes de terre.




En 1978, le jardin est classé au titre des monuments historiques




La visite de ce jardin est l’occasion de découvrir des nombreux arbres exotiques : le talipot (arbre centenaire qui ne fleurit qu’une fois avant de mourir), le baobab, l’arbre du voyageur,...




LES PERSONNAGES LIES AU JARDIN

Le Jardin de l’Etat abrite le buste de Pierre Poivre depuis 1829 et celui de Joseph Hubert depuis 1885. Intendant des îles de France et de Bourbon, Pierre Poivre résidait à l’île de France où il créa, sur une propriété acquise en 1736 par Mahé de Labourdonnais, le « Jardin des Pamplemousses ». Il faisait toutefois de fréquents séjours à Bourbon et y introduisit de nombreuses plantes à épices.


Agronome avisé et remarquable botaniste, Joseph Hubert, est originaire de Saint-Benoît. Avec l’aide précieuse de Pierre Poivre, il dota l’île de quantité de végétaux utiles. On lui doit, entre autres, l’introduction du giroflier, du muscadier, du cœur-de-bœuf, du mangoustan des Moluques, du cannelier de Ceylan, du letchi et du longani de Chine, de l’arbre à pain des Philippines, de l’évi de Tahiti, du Jamalac de Malaisie. Il contribua à la création du quartier de Saint-Joseph.





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