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Emploi dans les Dom : le recrutement des ultramarins facilité ?

Publié le 17 septembre 2009

A qualification et expérience comparables, la connaissance de l’environnement géographique du lieu de travail ainsi que de la culture locale sera considérée comme un avantage à prendre en compte dans les critères de sélection à l’embauche : ce sont les termes d’un accord signé fin 2008 entre Patrick Karam, délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer, et la Fédération des Entreprises d’Outre-Mer.

Outre un volet sur les critères de sélection à l’embauche, la convention signée le 10 décembre 2008 avec la Fédération des Entreprises d’Outre-Mer (regroupant l’ensemble des acteurs économiques de l’outre-mer) assure aux salariés ultramarins l’égalité des chances en matière de recrutement et de déroulement de carrière. Elle prévoit que les Ultramarins aient connaissance des emplois à pourvoir et des propositions susceptibles de les intéresser en outre-mer.

Sur le territoire hexagonal, Patrick Karam a confié le 13 novembre 2008 à SOS Racisme et la Fédération nationale des maisons des potes une mission de surveillance et d’enquête pour détecter par tout moyen, y compris le testing, dans les entreprises et dans les professions intermédiaires de l’emploi, mais aussi chez les employeurs publics et à travers les annonces publiées sur Internet, les pratiques de fichage ethnique ou territorial ainsi que les discriminations à l’embauche qu’elles entraîneraient.

Il a été constaté en effet que des employeurs, recrutant par le biais d’un site Internet, interrogeaient les candidats sur leur pays d’origine en classant les régions d’outre-mer parmi les pays étrangers. Le soupçon de discrimination étant dans ce cas fondé, la présente opération vise à étayer les poursuites à entreprendre lorsqu’elle sera avérée. Bilan : plusieurs grandes entreprises sont sous surveillance ou font l’objet d’une procédure.

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