Fruits de la Réunion : ce qu’on ne peut plus faire
Expédition de colis, transport dans les valises… le 14 décembre les règles changent. Quelles sont elles ?
1- Expédition de colis
Interdits : Mangues, piments, poivrons, citrons, combavas et autres agrumes.
Autorisés jusqu’à 5 kg – Avec déclaration au-delà de 5 kg : Letchis, fruits de la passion et autres végétaux.
Autorisés sans restriction : Ananas, noix de coco, bananes.
Le prestataire, effectuant l’expédition du colis comme La Poste, sera chargé des vérifications. Les colis seront ouverts et les agents pourront procéder au retrait des végétaux interdits en glissant dans le colis une note d’information pour le destinataire. L’expéditeur sera informé par courrier de l’infraction qu’il a commise.
2- Transport dans les valises
Le transport des végétaux dans les bagages est soumis aux mêmes règles. Un bureau de contrôle sera installé à l’aéroport. Les voyageurs souhaitant amener avec eux des produits soumis aux contrôles, tels que les letchis, fruits de la passion ou orchidée, devront s’y présenter.
Les inspecteurs phytosanitaires procéderont à un examen sur place et pourront délivrer les documents obligatoires pour le voyage. Il est recommandé aux voyageurs, dont la quantité de végétaux dépasse les 5 kg, de prendre leurs dispositions. Une amende de 750 euros par fruit pourrait être appliqué ainsi que des poursuites en justice.
3- Envoi par les professionnels (type Colipays)
Si le particulier passe par une entreprise pour confectionner et acheminer des fruits en métropole, ce sera alors au prestataire de réaliser les contrôles nécessaires. Les mangues ne seront plus envoyées à partir du 14 décembre. Les autres fruits autorisés pourront être envoyés. Les nouvelles règles ne pénaliseront pas les expéditeurs de colis de fruits, les délais d’envoi ne seront pas rallongés.
Le 14 décembre 2019, les modalités d’export de végétaux et de fruits depuis les départements et régions d’Outre-mer (DOM) vers l’Europe continentale changent. Ananas mis à part, ils seront soumis aux mêmes contrôles phytosanitaires que ceux des pays tiers. Pourquoi ? Il s’agit de protéger le territoire européen face à l’introduction et la dissémination d’organismes nuisibles aux végétaux, comme la mouche de fruits pour La Réunion.