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Gwendoline Absalon sur scène à Paris : les photos

Publié le 20 octobre 2020

« Je suis très émue par ce concert, heureuse d’avoir fait danser un public assis ! » En cette période difficile pour les artistes et les amateurs de spectacle vivant, Gwendoline Absalon a assuré le show au Studio de l’Ermitage. Compte-rendu en images.

Texte et photos : Betty Cerveaux-Mayer - octobre2020


Gwendoline Absalon s’est produite en concert, au Studio de l’Ermitage ; mercredi 14 octobre pour nous présenter « Vangasay » son deuxième album. En raison du contexte sanitaire, nous étions installés dans la salle à distance physique respectée. Selon si on était accompagné ou pas, une chaise séparerait les spectateurs les uns des autres. Et c’était partie pour un set de chansons entrecoupé d’explications... Elle avoue qu’elle aime discuter avec son public. D’ailleurs à travers ses anecdotes qu’elle distillait, on a appris beaucoup sur elle.


Florilège :

« A travers des siècles nos ancêtres ont semés des graines (allusion à son entrée sur scène au son du kalimba ). Des graines d’amours, d’histoires, de forces, d’encrages...c’est la base de la vie qui nous permet de construire notre identité. Il est essentiel pour nous de l’arroser.....Il nous faut trouver notre place... elle se transmet....Elle ne s’impose pas .... d’où le titre « Filaos »"


"De nos jours nous avons cet élément numérique qui nous sert de transmetteur, je parle là du téléphone mobile.. qui recadre les visages... et souvent on photographie ce que l’on mange ... je le fais, je l’avoue. Pour parler de cette transmission par ce biais moderne, j’ai fait appel à Fabrice Legros, artiste réunionnais pour composer « modernité »" ... Titre qu’elle entame aussitôt de sa voix subtile. 


De ses origines indienne, africaine, malgache et sûrement d’autres dit elle ; elle a notamment pour projet de faire son arbre généalogique ; elle confie 
« Moi qui suis de ce mélange d’Afrique, de Madagascar, de l’Inde et surement d’autres pays, je peux en parler. Souvent on oublie les marques (repères) et les points forts de chaque culture. On connaît ces pays pour leurs pauvretés mais surtout leur richesses. En Inde on voit les brahmanes, ces prêtres sont coiffés d’un paliaka fait d’un long turban comme moi ce soir mais beaucoup plus imposant. Signe de castre sacré. Arrive les premières notes de « paliaka »"


"Ma rencontre avec Hervé Celcal est récente grâce à ma manager Marie-Annick qui me l’a présenté. Depuis, il a une place artistique déterminante pour moi et j’espère pour longtemps. On a échangé sur nos visions de la vie et relations humaines. Il a une simplicité d’âme que cela ne pouvait qu’aboutir à une collaboration" Elle ajoute "Dans la vie quelques soit les liens qui nous unissent à l’autre ; on n’appartient à personne et Hervé m’a proposé un bel arrangement de « faut pas croire »"


Et qu’est ce que le vangasay ? Gwendoline nous explique le titre de son dernier album. "Le vangasay est un agrume amère que nos gramoumn utilisaient pour soigner la grippe. La vie nous impose des poses comme en ce moment avec le covid. Alors doucement, très doucement je vous emmène à la fin de ce concert avec « Vangasay »"
 

Pour quitter ce moment, « on est tous créole et pour dire au revoir.. merci bravo pour toutes les choses accomplies aux Antilles on dit béliya. Alors on va vous le dire à notre façon. « Béliya ». Cette rencontre musicale du Bélé martiniquais et notre Maloya réunionnais est entonnée sous les applaudissements de la salle. 


Accompagnée sur scène de
Hervé Celcal : piano, chœurs
Rija Randrianivosoa : guitare, chœurs
Fabrice Thompson : percussions, chœurs.
Elle n’a pas manqué de saluer également Vincent Phileas, Caroline Faber, l’équipe Ting Bang, le Studio de l’Ermitage, sa manager Marie-Annick.... Séverine de viacom...


Texte et photos : Betty Cerveaux-Mayer - octobre2020

+ d’infos : www.facebook.com/gwendolineAbsalonArtiste





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