Publicité

L’actualité des Réunionnais de Belgique – août 2012

Publié le 28 août 2012

La dernière Lettre de l’association des Réunionnais de Belgique est sortie. Au sommaire de ce magazine de 20 pages : présentation de la nouvelle équipe, compte-rendu du dernier Forum des Régions ultra-périphériques, focus sur les métiers de l’Union Européenne, filières de formation en Belgique, fiche pratique : le système de sécurité sociale en Belgique, Lauriane Cayet-Boisrobert : portrait d’une Réunionnaise à Bruxelles, etc.

L’actualité des Réunionnais de Belgique

L’asbl Réunion Belgique a été fondée à Bruxelles en 2008 par Laurent Dennemont et Yola Minatchy. En 2012, une nouvelle équipe nous accompagne dans notre volonté de tisser des liens entre La Réunion et la Belgique. Nous ont rejoint dans notre belle aventure humaine, Frédéric Céleste et Séverine Payet.

Lire la Lettre complète sur le site reunionbelgique.blogspot.be

Extrait de l’édito de Frédéric Céleste, président de l’association Réunion - Belgique

Frédéric Céleste

Il est indéniable,que la mobilité constitue une clé pour la réussite. Certes, tout dépend de ce que l’on entend par « réussite », mais il est clair qu’il ne faut jamais hésiter à quitter l’île si l’occasion se présente. C’est le seul moyen de se frotter concrètement à d’autres contrées et donc à d’autres mentalités. La mobilité nous aide, en réalité, à garder l’esprit ouvert à la nouveauté et à la différence. Une façon d’abolir les frontières de l’esprit et par ricochet celles du coeur… Aussi, encourageons-la autant que possible.

Toutefois, il serait naïf d’imaginer qu’elle soit la panacée. D’autant que ce leitmotiv de la mobilité peut parfois induire une vision manichéenne de la jeunesse réunionnaise. Avec d’un côté ceux qui décident de partir et dès lors perçus comme des combatifs qui osent. Et de l’autre, ceux qui choisissent de rester dans l’île et ainsi considérés comme des attentistes.… La réalité est un peu plus complexe. En effet, nombre de personnes qui ont été distinguées par un haut niveau de formation regrettent de ne pouvoir trouver un poste dans leur île natale. Et de plus en plus de jeunes formés à la Réunion se heurtent aux mêmes écueils.

Réduire ainsi la notion de mobilité à un simple départ vers une formation qualifiante en vu d’accéder à un emploi en métropole ou en Europe, cela s’apparente plus à un exil. En réalité, une mobilité authentique doit nécessairement avoir son pendant naturel : la possibilité du retour.

Aujourd’hui, près de 250 000 réunionnais(e)s composent ce que l’on nomme la diaspora dont plus de 70 % se sentent « avant tout » Réunionnais. Parmi eux, on compte nombre de jeunes dotés d’excellentes formations, et tous ceux qui d’une façon ou d’une autre peuvent contribuer au dynamisme économique de La Réunion. Depuis 40 ans, les politiques de migration ont mué, mais demeure le problème crucial pour La Réunion qui est de fournir du travail à toutes ces forces vives. Si les solutions imaginées convergent plus que jamais vers une incontournable mobilité, il ne serait pas moins légitime que La Réunion en soit la première bénéficiaire in fine.

Le XXIème siècle s’est ouvert sur de nouvelles opportunités dans les domaines les plus variés. Je n’en choisirai qu’un seul mais qui résume, me semble-t-il, le potentiel de la Réunion : la bio-diversité.
Ce terme peut paraître sinon galvaudé mais à tout le moins malmené tant il est mis à toutes les sauces… Mais j’y vois des niches d’emplois notamment dans les domaines des biotechnologies (en particulier dans la gestion intelligente de nos déchets). A ce propos, il est à saluer le travail conséquent déjà initié par l’Université de la Réunion. La Belgique est d’ailleurs un important acteur dans ce domaine.

A l’image de Martin Luther King, faisons un rêve pour la Réunion en prenant soin de garder les pieds sur terre.
Serait-il si utopique d’imaginer sur notre île un pôle de recherche scientifique, avec un rayonnement international, dans ces secteurs ? Nous sommes des européens, ne sous-estimons pas cette aubaine même si la crise est passée par là.
Enfin conscients de nos ressources, nous serons un peu moins spectateurs de l’évolution du monde. C’est peut-être cela « partir pour grandir »…

Lire la Lettre complète sur le site reunionbelgique.blogspot.be

D’autres infos réunionnaises en Belgique

Publicité