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« La fête de la liberté » : de l’Île de la Réunion au Québec

Publié le 21 décembre 2007

En dépit de la dictature du climat et de la distance, la chaleur, les odeurs, les sons de l’île de la Réunion, étaient bel et bien perceptibles jeudi soir à Montréal. En effet, « La fête de la liberté » ou « Fête Kaf » en créole réunionnais, est commémorée tous les 20 décembre à l’Île de la Réunion. Et, c’est pour la deuxième fois que l’événement a été souligné au Québec.

Louisa Lafable
La Québécoise d’origine réunionnaise, Louisa Lafable, lors de la « Fête kaf » à Montréal.

Article extrait du site québecois mediamosaïque.com

Au 6011 de l’Ave du Parc, les Québécois issus de cette île de l’océan indien ont, en chœur avec leurs compatriotes de l’intérieur, marqué à leur manière le sens de cette fête, a constaté sur place l’agence de presse « Média Mosaïque ».

Pour Louisa Lafable, qui a pris l’initiative de lancer l’invitation à l’endroit des expatriés réunionnais et amis de l’Île de la Réunion à Montréal, cette soirée a permis à ses compatriotes de renouer avec leurs origines.

Selon elle, « La fête de la liberté » est un moment de retrouvailles et de réjouissances pour les habitants de l’île de la Réunion et aussi pour ceux qui se trouvent à l’extérieur du pays.

En entrevue à Mediamosaique.com, elle résume son message de circonstance conçu en créole, en des mots que voici : « Nos ancêtres qui sont morts nous ont laissé une terre où l’on peut encore s’aimer ».

De son côté, le Réunionnais, Jean-Max Cotte, qui vit depuis 16 ans au Québec, a souligné que la journée du 20 décembre, qui est fériée dans l’île, rappelle la fête de la liberté, l’abolition de l’esclavage proclamée il y a environ 160 ans.

Même son de cloche du côté de Louisa Lafable. Elle explique : « à l’époque, les ancêtres esclaves, pour célébrer, se servaient de la musique qui était leur message d’espoir. Ils se réunissaient pour manger et boire, ils chantaient leurs souffrances et leur libération... »

Louisa Lafable souhaite que les Québécois « de souche » et ceux d’origines diverses, « apprennent à connaître les Réunionnais qui vivent ici au Québec », car, dit-elle, « nous avons tout un bagage culturel à partager avec la société québécoise ».

Voir le profil de Louisa Lafable

Source : mediamosaïque.com

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