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La Réunion lontan : planteurs & charrettes bœuf

Publié le 21 avril 2020

Pendant la période de la coupe canne, elles encombraient les routes à la vitesse du boeuf moka, espèce typiquement réunionnaise, croisement entre un " zébu de Madagascar " et un "boeuf péï " reconnaissable à sa bosse. Aujourd’hui espèce quasiment disparue, voici une balade à remonter le temps en 20 photos.

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Autrefois les charrettes à bœuf étaient le seul moyen que le petit planteur avait pour transporter ses cannes à l’usine.


La canne était majoritairement coupée au sabre par des saisonniers. Un métier harassant, la canne étant récoltée à la main, dans les champs, sous le soleil.


Ce labeur répétitif est aujourd’hui remplacé par les machines, sauf lorsque le relief des parcelles ne le permet pas.


L’arrivée des tracteurs et des fameux “cachalots” conjuguée à la fermeture de plusieurs centres de balance de cannes fut le début de la transition vers un mode de transport plus rapide et moderne.


Les charrettes à boeuf sont aujourd’hui utilisées pour quelques mariages ou pour les promenades touristiques.


De début juillet jusqu’à environ la mi-décembre (en hiver et jusqu’au début de l’été austral), les cannes sont coupées et sur les routes, on croise le ballet des "cachalots", conçus pour transporter le chargement de canne d’abord jusqu’à l’une des balances de l’île où le chargement est pesé avant d’être envoyé dans l’une des deux usines sucrières (usine de Bois rouge, la plus importante, à Sainte Suzanne, à l’est de l’île ; l’usine du Gol, à Saint Louis, au Sud). Là-bas, la canne est traitée et transformée. On fabrique alors le fameux sucre de canne et le rhum agricole.


Pour finir un proverbe créole : « Zistis Bon Dié i voyaze an saret’bef »






Près de la pointe du Diable, la balance de la Saline accueillait les charrettes des planteurs du voisinage

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