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Les ports de l’océan Indien jouent groupés

Publié le 8 mai 2007

La Chambre de commerce et d’industrie de la Réunion a participé en mai à la création de l’association des ports des îles de l’océan Indien, qui regroupe pour l’heure les ports de Tamatave (Madagascar), Victoria (Seychelles) et Port-Réunion. Les objectifs de ce rapprochement sont nombreux : s’organiser pour capter une partie du trafic en accélération dans l’océan Indien, mutualiser certains outils comme la réparation navale, exploiter de façon durable les ressources halieutiques, proposer une offre globale en matière de croisières, développer la plaisance dans la région (une course entre les îles est envisagée)… Prochaine étape : convaincre les ports de Mayotte et de Port-Louis de rejoindre l’association. Une tâche difficile quand on connaît les ambitions individuelles des Mauriciens dans la zone.

Source : Flash Info AD Réunion Mai 2007

Le nouveau Port Est sort de terre

L’extension du Port Est prend des allures de ruche. 120 personnes oeuvrent chaque jour de 7 heures à 22 heures pour mettre à niveau cette infrastructure stratégique pour la Réunion. Au menu des travaux : un nouveau quai long de 650 m, une passe et un bassin d’évitage élargis, une profondeur revue à la hausse (16m), la possibilité d’accueillir simultanément deux navires de 80 000 tonnes… La livraison des travaux est prévue fin 2007, pour un coût total de 75 millions d’euros.
Le « poumon économique » de l’île voit ainsi ses capacités démultipliées et se retrouve en mesure de répondre aux grands défis maritimes actuels : augmentation de la taille des cargos, saturation des ports d’Afrique du Sud, explosion du trafic commercial dans l’océan Indien dû à la proximité de la Chine et de l’Inde.
La Réunion a un autre atout à faire valoir. De par son appartenance à la communauté européenne, elle est le seul territoire de la zone à posséder un poste d’inspection frontalier. Or tout navire qui veut décharger en Europe doit être contrôlé par l’un de ces postes, sous peine de rentrer vers son port d’attache. Pour les bâteaux venant d’Asie, la Réunion est le premier poste d’inspection frontalier, la première porte de l’Europe.

Lifting aussi pour le Port Ouest

Le Port Ouest, qui abrite depuis plus de 25 ans la darse de pêche, s’apprête lui aussi à s’adapter à la course au gigantisme qui dicte désormais le marché maritime. Exit le trafic céréalier, progressivement transféré vers le Port Est, et recentrage des activités autour de la pêche et de la plaisance avec pour objectif de devenir un lieu d’escale privilégié pour les paquebots.
Dotée d’un Km de quais supplémentaires, la future darse de pêche sera en mesure d’accueillir une soixantaine de navires, contre quarante aujourd’hui. Les anciens magasins de stockage de céréales abriteront des halls de débarque du poisson et des ateliers de transformation. La Réunion se positionne ainsi pour mieux exploiter les importantes ressources halieutiques de la zone. Sur les 10 millions de tonnes de poissons pêchés sur le territoire maritime des Mascareignes, uniquement 228 500 le sont par des flotilles de ces îles… par manque de moyens consacrés.

Source : Flash Info AD Réunion Juin 2006

Les ports des Mascareignes vont s’unir

Face à l’explosion des échanges maritimes, les ports de Maurice, Madagascar, les Seychelles et la Réunion ont posé les bases d’une coopération étroite. L’enjeu est de taille : les ateliers du monde se trouvent désormais en Chine et en Inde, et l’Océan Indien connaît une accélération rapide du trafic, si bien que les ports d’Afrique du Sud souffrent de congestion.
Une opportunité pour les îles des Mascareignes, si elles parviennent à allier leurs compétences et à mettre à niveau leurs infrastructures. D’importants investissements sont engagés pour moderniser les capacités portuaires, s’adapter à la conteneurisation et prendre le train du transbordement. Une association verra prochainement le jour pour défendre les intérêts des ports de la zone devant les instances internationales et les grandes compagnies maritimes.
Il s’agit aussi de s’organiser pour mieux exploiter les importantes ressources halieutiques de la région. Le territoire maritime des six îles des Mascareignes atteint 5,6 millions de km2. Sur les 10 millions de tonnes de poissons pêchés sur cette zone, uniquement 228 500 le sont par des flotilles de ces îles... par manque de moyens consacrés. L’accent sera donc mis sur la création d’infrastructures pour accueillir les navires et les usines de transformation de poissons.

Source : Flash Info AD Réunion Mai 2006

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