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Danyèl Waro et Zanmari Baré réchauffent la capitale : les photos

Publié le 28 mars 2017

Ils achèvent jusqu’au 1er avril la tournée triomphale « Kaz kabar Tour » à Grenoble, Toulouse, Marseille et Montpellier. Dimanche à Paris, plus de 900 spectateurs ont communié et mis la musique Maloya à l’honneur avec Danyèl Waro, Zanmari Baré et leurs musiciens.


Photos de Betty Cerveaux-Mayer : « Une ambiance fantastique ! Super dimanche ensoleillé du printemps, mais pour nous le soleil était dans la salle »


Waro Président ?

Philippe Cobalt, producteur : « Un nouveau candidat ? Au Cabaret Sauvage, entre deux chansons, Danyel Waro vient de présenter le projet Kazkabar et conclut : "C’est une association pour trouver son chemin". Spontanément, le public du concert se met alors à scander : "Waro, président ; Waro, président" ! Plus de 900 spectateurs dans la salle, les 500 parrainages sont donc atteints sans problème : Waro se présentera-t-il ? »


Danyèl Waro a présenté « monmon », son nouvel album le dimanche 26 mars 2017 sur la scène du Cabaret Sauvage (première partie assurée par Zanmari Baré), à l’occasion de sa sortie le 28 avril chez Buda Musique / Socadisc. Danyèl Waro est toujours resté fidèle à la tradition acoustique du maloya, le blues de l’île de la Réunion, et il en est le « héros » reconnu. Musicien et poète, il sait faire chanter le créole avec une émotion sans pareille : « Pour moi le maloya, c’est d’abord le mot », précise-t-il. « Je cherche la cadence, l’image, le rythme dans le mot. Le maloya m’a remis en accord avec la Réunion, avec les gens, avec notre langue ».

Comme l’écrivait Richard Robert (dans les inRocKuptibles) : « La rage abrupte, la tranchante sagesse de ses textes se marient dans une forme de transe qui n’est pas vécue comme une fuite, une perte contrôlée volontaire de l’esprit et des sens, mais au contraire comme la recherche d’une clairvoyance supérieure, unissant dans un même élan la pensée, la parole et le geste ».

Depuis « Aou Amwin » (Grand Prix de l’Académie Charles Cros), un double CD sorti en 2010, l’année de son WOMEX Artist Award (après Staff Benda Bilili, Andy Palacio, Toto la Monposina ou Nusrat Fateh Ali Khan), Danyel Waro n’avait plus remis les pieds en studio et « monmon », son nouvel album (avec un m minuscule car il ne s’agit pas seulement de sa mère, mais de toutes les « monmon » ) résonne de l’engagement et de toute la spiritualité de cet artiste hors pair.

Philippe Cobalt















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