Public réunionnais, caribéen et anglophone pour Meddy Gerville en cette soirée parisienne d’octobre 2012 pour un concert donné juste avant sa tournée américaine (Los Angeles, Boston, Brooklyn). Avec son "tipa tipa nalé", Meddy gravit les marches de la reconnaissance d’un public international, à en juger par ce mélange cosmopolite enthousiaste et connaisseur ce soir dans le public.
Photos et texte : Betty Cerveaux-Mayer
- Meddy Gerville
Meddy et musiciens nous offrent une promenade nouvelle en terrain connu. Dans cette salle intimiste des connaisseurs imprégnés du vocabulaire musical du leader, appuient gestuellement les notes des morceaux. Comme une lecture de film les images de "la main au collet" se sont imposées naturellement pendant "Vals’oya" dont les notes du saxo se juxtaposent comme un travelling musical sur ce live. Le jazz est quand même la musique libre. A la fois interprète et véritable metteur en son, Meddy accompagne ses musiciens dont la complicité et le plaisir de jouer se ressentent. Ils se dépensent sans compter pour notre plus grand plaisir.
- Meddy Gerville
Jérôme Calciné, au rythme impétueux de ses percussions, Jim Célestin, pour la beauté du son de ses saxophones, Michel Alibo, bassiste martiniquais avec ses envolés maloyesque, Emmanuel Félicité à la batterie rythme d’une folle célérité lors d’un solo presque endiablé, une apparition d’Eric Ducheman au piano venu le rejoindre pour ses interprétations voix dans le public.
- Meddy Gerville
Une sensation de jubilation se fait sentir à chaque chanson, comme la complicité avec Meddy, qui au milieu de la salle interprète quelques unes de ses chansons sur lesquelles nous dansons. Avec son "ptipa pti pas nalé", Meddy gravit les marches de la reconnaissance d’un public anglophone à en juger par ce mélange international enthousiaste et connaisseur ce soir dans le public.
- Jim Célestin
Il distille tout au long de sa prestation de brèves conversations entremêlées de pépites d’humour avec nous qui lui donnons la réplique. On réclame " Meddy nou vé pa alé...nous vé... "ress la minn". Son sourire en connivence avec nous, les première notes fusent et nous entamons le refrain en cœur.
- Jérôme Calciné
A l’entracte des touristes de Chicago et des Hollandais ont fait l’acquisition de son dernier album tout en discutant avec Teddy Moutalica en anglais (of course). es deux concerts étaient ponctués de partage scénique avec Jacob Desvarieux et dans la salle Guillaume Hoareau venu applaudir son dalon.
- Michel Alibo
- Emmanuel Félicité
