Paris Tropical : exposition toiles et photos

Chez Loulou

Huile sur toile, fusain, crayon et feutre - 75x60 cm La case Loulou, un des symboles de l’île, nous invite à une promenade dans les rues colorées de Saint-Gilles, en dégustant un samoussa.

L’exposition réunit des tableaux retraçant des scènes de vie quotidienne sur la côte ouest de l’ile de la Réunion, en juillet et août 2017, entre Saint-Gilles-les-Bains et La Saline. Elle propose également une série de photos sur plexi qui mélangent et/ou juxtaposent les ambiances parisiennes et réunionnaises avec un grain de folie, pour retrouver ce qui nous enchante le plus entre la capitale et l’île tropicale.

Baptisée "De Saint-Gilles à La Saline"cette exposition s’inscrit dans une continuité territoriale entre l’Ile de La Réunion et Paris. Le vernissage du 20 février prochain, présenté par Madame La Maire du 5ème arrondissement, Florence Berthout, aura pour vocation d’aider l’institut Curie et ses patients. La moitié des ventes de peintures découlant de l’exposition à la Mairie du 5ème arrondissement, sera reversée à l’atelier Peinture de l’Institut Curie. Cet atelier soutient les femmes pendant leurs protocoles médicaux liés au traitement du cancer.

Au port de Saint-Gilles

L’auteur

RILE, une signature d’artiste mais surtout 4 lettres qui expliquent les sources d’inspirations de cette collection de peintures et photos ;
- I pour Isabelle, née à Paris dans les années 70.
- R pour le nom de son père - Ragonneaux - diplômé de l’école Boulle qui partage avec sa fille le goût du dessin, comme plusieurs générations dans la famille : ainsi Frédéric Ragonneaux, peintre professionnel du début du 20e siècle dont les œuvres sont conservées au musée des Beaux-Arts de Bordeaux et Guy Roujon (1912-1991), médecin parisien qui se reconvertit dans la peinture et laisse une œuvre riche et variée, toujours actuellement exposée en France.
- L, pour l’initiale du nom de son mari et de ses enfants
- E, enfin pour l’initiale du nom de sa mère arménienne, Emirciyan.

Dès l’école élémentaire, un instituteur repère les talents de dessinatrice d’Isabelle et incite ses parents à lui faire suivre des cours. Cela la passionne et ne la quittera plus. Après avoir terminé des études d’école de commerce, elle continuera à dessiner près de Montparnasse, en suivant les cours du soir "Modèles vivants" des Beaux-Arts de la Mairie de Paris. En 1997, grâce à celui qui allait devenir son mari, Isabelle découvre l’île de La Réunion. C’est une grande histoire avec cette île qui commence. Elle reste y habiter et travaille pour une entreprise locale, Chatel. De retour à Paris, elle y revient régulièrement.

Les quatre amies

La dernière fois, en 2017, après plusieurs années sans y être allée, Isabelle réalise qu’elle est toujours autant attirée par la Réunion. Elle retrouve toujours dans cette île et sa population certaines des valeurs arméniennes qu’elle aime tant : l’importance de la famille et des traditions, la générosité. De retour à Paris, elle veut faire revivre cette ambiance qui lui manque tant et décide de peindre des toiles représentant des scènes de la vie quotidienne entre Saint-Gilles, l’Ermitage et La Saline les Bains qui donnera lieu à la collection d’huiles sur toile présentées aujourd’hui, ainsi qu’à la collection de photos mêlant Paris et l’île de la Réunion.

Les toiles que je peins sont figuratives : de couleurs vives, elles expriment la simplicité, la beauté et la joie des paysages + 7 réunionnais de la côte ouest. Elles invitent à la rêverie, à l’envie de vivre ces moments de façon contemplative. Ces scènes de vie quotidienne possèdent en général une lumière très forte, avec de forts contrastes. Sur certaines toiles, le ciel est considéré comme un sujet à part entière.

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 Exposition du 4 au 14 JANVIER – MAIRIE DE SAINTGILLES-LES-BAINS – ILE DE LA REUNION - Vernissage le 4 janvier.

 Exposition du 19 FEVRIER au 4 MARS – MAIRIE DU 5ème ARRONDISSEMENT, PLACE DU PANTHEON, PARIS – Salle du Souvenir - Vernissage le 20 février.

Contact : [email protected] / www.facebook.com/RileArtiste

Azur et Grand Palais

Et si la beauté naturelle du lagon rencontrait l’élégance des monuments parisiens ? Les luminaires du pont Alexandre III et la verrière du Grand Palais se fondent alors dans l’azur infini d’une matinée dégagée.

Sous les pavés, la plage

Street et beach wear.... l’imperméable rose et les collants en laine cèdent la place aux maillots de bain. Le relief urbain - pavés et plaque d’égout - s’effacent dans le sable du lagon, pour laisser place à une après-midi de détente.

Seine tamoul

Plaine sacrée

Dans l’enclos du 14ème

Durant l’été, les terrasses de café autour de la mairie du 14ème arrondissement profitent de l’ombre des filaos. Discrètement, un panneau indique une éruption en cours.

Au lagon en passant par le quai de Valmy

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