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Deux liaisons hebdomadaires Réunion - Nouméa - Sydney pour Air Austral

Publié le 3 juin 2009

Après un vol exceptionnel en Nouvelle-Calédonie et en Australie plein à craquer, Air Austral a ouvert début 2009 une ligne régulière vers ces deux destinations. L’ambition internationale de la compagnie réunionnaise se confirme, alors qu’elle a pris 35% de parts de marché sur la destination France. Entretien avec son Directeur Gérard Ethève.

La Réunion à Nouméa et à Sydney : Rencontre avec Gérard ÉTHÈVE, Président du Directoire et Directeur Général de la Compagnie Air Austral - Source : Ile de la Réunion Tourisme

IRT : Air Austral a ouvert le 12 avril, la ligne Paris, Réunion, Sydney, Nouméa. Quelle typologie de clientèles attendez-vous sur ces lignes ?

La création de cette ligne trouve son origine dans le souhait des responsables économiques et politiques de la Nouvelle-Calédonie et de La Réunion de faciliter le rapprochement de ces deux territoires français de l’hémisphère sud. Un tel souhait ne justifie pas à lui seul la création d’une ligne, nous avons donc travaillé pour monter une ligne dont l’addition des différents segments est de nature à en assurer à terme la rentabilité. Ces segments sont :

• Paris-Réunion : Air Austral apporte à sa clientèle habituelle une offre de places plus importantes,

• Paris-Nouméa et Réunion-Nouméa : Nombre de Néo-Calédoniens se rendent régulièrement en métropole ou aimeraient venir revoir leur famille (nombreuse à La Réunion). Nous leur offrons une alternative de transport dans le premier cas et une grande facilité pour leurs voyages dans le second.

• L’escale de Sydney est tout à la fois une escale technique, mais aussi une formidable opportunité pour les Réunionnais de se rendre sans
escale dans cette ville extraordinaire et grâce aux accords conclus avec Virgin Blue vers d’autres destinations de l’Australie. Plus particulièrement, les jeunes Réunionnais auront la possibilité d’utiliser le working-holidays pour apprendre l’anglais par immersion et travailler pendant un an voire deux dans ce pays. De plus, nombreuses sont les entreprises françaises implantées à Sydney pour lesquelles travaillent de nombreux compatriotes. À ces personnes nous permettons un voyage sur la métropole sans changement d’avion.

Enfin 95 000 Australiens se rendent chaque année en France et plus de 400 000 se rendent en Europe en passant par Paris. Un faible pourcentage de ce trafic est de nature à nous apporter une clientèle suffisante.

IRT : L’ouverture vers ces nouvelles destinations a-t-elle généré de nouveaux emplois ?

L’ouverture de ces lignes a généré la création de plus de 120 emplois dont une centaine de Personnels Navigants Techniques et Commerciaux.
Au-delà de ces emplois directs, le volume de trafic généré contribuera également à la création d’emplois chez nos partenaires ou fournisseurs.

IRT : Vous avez relevé le défi de relier l’océan Indien à l’océan Pacifique, pensez vous développer la ligne sur le grand océan Indien à court ou moyen terme ?

De tels défis ne peuvent se prendre sans mûre réflexion notamment sur le volume des personnes susceptibles d’emprunter ces vols. Si celles-ci ne sont pas au rendez-vous, cela peut coûter très cher à l’entreprise et à ses salariés. Il faut actuellement attendre de voir quel trafic nous aurons sur les lignes que nous venons d’ouvrir. Organiser au mieux les
connexions avec nos vols Moyen-courrier pour faire de La Réunion un vrai hub vers les principales destinations régionales. Pour l’heure nous nous concentrons sur la réussite du Paris-Réunion-Sydney-Nouméa.

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