Publicité

Exposition noir et blanc à la galerie des Augustines

Publié le 19 septembre 2023

A Marseille, la galerie des Augustines expose, dans le cadre de la saison du dessin et en chœur avec le salon international du dessin "Paréidolie", 1 3 artistes réunionnais, métropolitains et internationaux qui, à travers le noir et le blanc posent des questions d’actualités : territoires, lieux, déplacement. Tout en nous rappelant les liens qui unissent la ville de Marseille à l’île de la Réunion. Une exposition curatée par Julien Aure, fondateur du festival Tropical Drawing, à La Réunion (association La VItrine). A voir du 2 au 30 septembre.


Marseille et La Réunion sont des terres d’accueil, cosmopolites, lieux de transit et d’échanges avec le continent africain et le monde. Treize artistes français, japonais, taïwanais, allemand, ayant en commun d’avoir connu Marseille et, pour la plupart, installés sur l’île, offrent les visions d’un monde complexe, nuancé et poétique.

Leurs dessins, lignes et formes se mélangent et s’affrontent en écho aux relations humaines. La trace graphique, le noir et le blanc, posent les questions de société : l’étranger, les migrations et les antagonismes divers. Cette exposition prolonge sur le territoire marseillais l’action de l’association réunionnaise La Vitrine et son fameux festival de dessin "Tropical Drawing", initié par Julien Aure, qui en est aussi le commissaire.

Les treize artistes :

  • De La Réunion : Félix Duclassan (dessin), Luko (dessin sur papier), Masami (japonaise, dessin), Rung Tsu Chang (taïwanaise, gravure), Julie Bernard (dessin), Henri Maillot (dessin), Pandakroo (street art, dessin), M33550336 alias Freddy Leclerc (dessin, paysage abstrait, codage numérique) et Mélanie Chevallier (dessin).
  • De la Métropole : Amélie Joos (allemande, vit à Avignon), Anne Lacouture (réunionnaise, vit à l’Isle-sur-Sorgue), Fabien Granet (vidéo, dessins, avec l’aimable autorisation de la Galerie Jean-Louis Ramand) et François-Louis Athénas (réunionnais, vit à Marseille, photographie).

La galerie des Augustines : le petit bijou du panier
Depuis le mois de mai, un lieu singulier a ouvert ses portes discrètement à l’entrée du quartier du Panier : la galerie des Augustines. Située sur la place du même nom et abritée derrière un immense platane, la galerie des Augustines raconte une histoire : celle d’un ancien couvent du XVIIème siècle, devenu atelier de ferronnerie à la fin du XXème siècle, qui resta longtemps fermé au public. Dans les années 1950, on retrouve sa façade photographiée par un certain Henri Cartier-Bresson. Puis, dans les années 1960, c’est un marchand de charbon qui l’occupe.

En 2021, il est racheté par le photographe réunionnais François-Louis Athénas, reconnu pour ses images sur le patrimoine des îles de l’Océan Indien, les Mascareignes, et en particulier de l’île de La Réunion. Subtilement rénové par son nouveau propriétaire, les murs de ce lieu, qui font partie du patrimoine historique de Marseille, se destinent aujourd’hui à une autre vocation : partager et révéler la beauté des gestes artistiques, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent.

La galerie des Augustines.

6, place des Augustines – 13002 Marseille (Près de l’Église des Accoules).

Ouvert du jeudi au dimanche, de 14h00 à 20h00.

Publicité