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La Réunion, une île riche en culture et en diversité

Publié le 8 mars 2021

La Réunion - une île volcanique au milieu de l’océan Indien - possède une impressionnante palette de cultures qui composent sa population. Cette riche diversité, fruit d’une histoire fascinante qui a vu l’introduction de personnes d’origine africaine, européenne et asiatique, a donné naissance à un creuset de traditions et de styles culinaires. Bien sûr, le français est la langue nationale, mais la langue locale est le créole, qui est principalement dérivé du français et comprend des termes malgaches, hindi, portugais, gujarti et tamoul.


Département de la France lui-même, les habitants jouissent de la pleine citoyenneté française, et la culture française est à la base de toutes les sous-cultures de l’île. St Denis, la capitale administrative de cette région française d’outre-mer, est située à l’extrême nord de l’île, et est la zone métropolitaine la plus peuplée de la Réunion.

Offrant une tranche de France, à seulement 4 heures de vol de Johannesburg, le principal carrefour de St Denis, la rue du Maréchal-Leclerc, se croise avec la rue de Paris. Cette zone est connue comme le quartier commercial de l’île, avec des boulangeries typiquement françaises parsemées de musées et de bâtiments historiques. Confirmant le caractère multiculturel de la région, ces rues et leurs environs abritent également une mosquée, le temple tamoul Shri Kali Kovil et une pagode chinoise.

La période des fêtes est un moment important de l’année pour tous les groupes réunionnais. Pour commencer, les familles se réunissent la veille de Noël (à la Réunion, l’essentiel des célébrations ont lieu la veille de Noël.) Les personnes chargées de la préparation des repas préparent des en-cas comme des pistaches, des olives, des rouleaux de printemps, des samousas et des achards (une salade à la Réunion), qui sont servis tout au long de la soirée.

Les entrées sont servies relativement tard dans la soirée - au fur et à mesure que les gratins arrivent sur la table. Le gratin est une technique culinaire qui consiste à garnir un ingrédient d’une croûte brunie, souvent avec de la chapelure, du fromage, un œuf ou du beurre. La plupart des Sud-Africains connaissent le "potato bake", qui est une forme de gratin. Les versions réunionnaises, cependant, sont souvent une base de citrouille ou de "chouchou" (alternativement connu sous le nom de chayote, un légume ressemblant à une courge, polyvalent dans son application et très utilisé dans la cuisine réunionnaise. Le "chouchou" est également un surnom français affectueux, généralement donné à une personne qui vous est chère.

Les plats principaux sont servis avec une base de riz ou de haricots, garnis de crevettes ou de poulet... Sans oublier le cari de canard à la vanille, un favori des fêtes. Le cari, et non le curry, est un plat de viande mijoté, avec une généreuse portion d’épices originaires d’Inde et d’Afrique, souvent accompagné de boulettes cuites à la vapeur. Des cocktails faits maison comme le punch à la mangue et le rhum font la ronde au fur et à mesure que la soirée avance.

Outre le Piton de la Fournaise, l’un des volcans les plus actifs au monde, les champs de canne à sucre font partie intégrante du paysage réunionnais et l’industrie, après le tourisme, est une source de revenus d’exportation. Avec la canne à sucre, vient le rhum... et il est intéressant de noter que la France produit une variété de rhums, avec des distilleries situées pour la plupart dans les départements français d’outre-mer comme la Réunion, la Guadeloupe et la Guyane. Le rhum est produit de deux manières : la distillation du jus de canne à sucre pour le rhum agricole, et la même chose de la mélasse fermentée pour produire le rhum industriel. Le stockage en fûts de chêne donne du rhum doré, ou du rhum blanc s’il est stocké dans des conteneurs en acier inoxydable.

Plusieurs distilleries restent en activité à La Réunion, la marque la plus connue étant Rhum Charrette. Le rhum se consomme de différentes manières : mélangé à du punch, des Daiquiries, des Pina Coladas et autres, ou transformé en "Rhum Arrangé", une concoction locale composée d’un mélange de fruits, de plantes, d’épices et d’herbes, que l’on laisse tremper dans le rhum jusqu’à ce qu’il soit prêt à être consommé.

La musique est un élément important de chaque réunion. Au début des célébrations festives, et avec un rythme très énergique, le genre traditionnel du Sega met tout le monde dans l’ambiance de la fête. Après le plat principal, le choix de la musique s’oriente souvent vers le Maloya, la musique traditionnelle sur laquelle on danse souvent, et dont on dit qu’elle communique avec les ancêtres. Après le dîner, le compte à rebours jusqu’à minuit commence (comme au Nouvel An)... Des célébrations, des baisers et des voeux de bonheur s’ensuivent alors que l’horloge sonne le 12. Les feux d’artifice sont souvent déclenchés par les habitants.

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