Le dernier malbar, une pièce de théâtre de Laetitia Boqui-Queni
Publiée en septembre 2014 aux éditions l’Harmattan, la pièce de théâtre de Laetitia Boqui-Queni se présente comme une tragédie moderne, drôle et critique.
Une déclaration d’amour burlesque de l’auteur à son île natale, la Réunion. Le Dernier Malbar ou l’Amour fou voient des personnages évoluer à travers l’île au milieu d’un univers à la fois onirique et réaliste. La poésie pénètre en vague l’intrigue théâtrale à travers les dialogues dont les répliques des personnages sont autant de manifestes.
L’intrigue s’inspire des contradictions sur lesquelles s’est construite et repose la société réunionnaise. Car c’est une pièce avant tout anticommunaliste, qui refuse la partition des êtres et des individualités en sectes, religions ou civilisations d’origine : "ce racisme colonial dont nous sommes tous victimes et dépositaires tout à la fois ; et dont la cruauté repose sur une échelle de valeurs discriminante" (Préface du Dernier Malbar).
Initialement une prose créole, l’oeuvre a été réécrite en français marquant par-là ce passage à l’universel de la dramaturgie.
L’auteur, Laetitia Boqui-Queni a étudié la Philosophie à la Sorbonne. Féministe, anticolonialiste, depuis l’âge de 17 ans, elle est engagée dans divers mouvements sociaux et collectifs à Paris et à la Réunion. A la lueur de Fanon, l’auteure a mené une réflexion sur son île natale, diplômée de Psychologie, elle s’est intéressée à la manière dont l’Histoire charrie l’Inconscient à l’œuvre chez le sujet réunionnais. De retour sur son île, elle enseigne les Lettres et l’Histoire en Lycée professionnel et son essai sur la société réunionnaise est en cours de publication.
Tarif :
10,50 €
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