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Le maloya, La Réunion d’hier et de demain

Publié le 13 janvier 2015

Après une histoire tourmentée, le maloya, genre musical propre à La Réunion issu des influences malgaches et africaines est reconnu comme part du patrimoine culturel immatériel mondial par l’UNESCO en 2010. Depuis, les voix réunionnaises n’ont de cesse de porter haut ses couleurs !


Le maloya émerge pendant les années coloniales. Il est pratiqué parmi les esclaves au cœur des camps des noirs après de longues journées de travail, au même titre que le moringue. En 1961, le maloya est interdit, jusqu’en 1981. Et ce n’est qu’en 1987, année d’ouverture du Conservatoire National de Région à La Réunion, que le maloya est finalement enseigné. Il aura fallu encore 23 ans pour qu’il soit reconnu et labellisé par l’UNESCO (

voir l’article sur le site de l’UNESCO

).


Alain Peters (1952-1995). Poète et musicien de La Réunion. Le destin d’Alain Peters est aussi trouble que celui de sa musique. Entre rock et maloya, un artiste qui a brûlé sa vie par les deux bouts ! Pour en savoir plus, vous pouvez lire son portrait sur Télérama, cliquez ici

Danyel waro est né en 1955. Véritable porte-drapeau de la cause du maloya et de l’identité réunionnaise, il a fait connaître cette musique réunionnaise dans le monde entier, et attire encore aujourd’hui les foules pour chacun de ses concerts (connaître les prochains lieux et dates de concert en Métropole !

Ziskakan est un groupe créé en 1979 avec Gilbert Pounia pour leader. Replongeant tour à tour dans les racines indiennes et malgaches, cette formation offre au fil de ses albums une musique variée qui trouve toujours son public. Pour en savoir plus, lisez la fiche de ce groupe sur RFI.

Oussanoussava est un groupe créé à Saint-Louis en 1984. Visant d’abord à faire connaître la musique réunionnaise, ce initié par la famille Joron obtient rapidement un grand succès. Leurs mélodies mythiques, telles "Grand-mère" ou "Zamal", ainsi que leur texte restent dans les cœurs et mémoires des Réunionnais du monde entier.


A retrouver aussi dans la playlist, des voix plus récentes qui mèlent des influences contemporaines aux source du maloya : Davy Sicard, David Saman, Maya Kamaty, Christine Salem ou encore Gren Semé. Le succès de ces nouvelles icônes, tant à La Réunion que dans le monde, démontrent, s’il était besoin, que la maloya fait bien partie du patrimoine mondial de l’humanité, soulignant des émotions et sensations que nous partageons tous.

Lire en ligne :
- Sur le site des Inrocks, Des racines teintées de folk et de soul sur le premier album de Maya Kamaty
- Sur le site du New York Times, à propos de Christine Salem, Lamenting Slavery and Celebrating a Culture (Complainte de l’esclavage et célébration d’une culture)
- Sur le site de RFI, Davy Sicard hisse le drapeau réunionnais

Ecoutez la playlist maintenant :


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