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Le "new deal" reunionnais

Publié le 9 janvier 2007

Le président de Région et le Premier ministre ont officialisé à Matignon l’accord relatif au financement de deux projets titanesques. 2,2 milliards d’euros sont mobilisés par l’Etat, la Région et l’Union Européenne pour la construction de la nouvelle route du littoral et du Tram-train. Ces grands travaux, avec la route des Tamarins, d’un investissement équivalent à cinq viaducs de Millau, vont induire dix ans de travaux sur l’île. Véritables moteurs pour l’emploi et l’économie, ils offrent à la Réunion des infrastructures pour son essor démographique et son développement. Malgré un effort exceptionnel de l’Etat (829 millions €), les automobilistes n’échapperont pas à l’instauration d’un péage sur le littoral. Livraison estimée des travaux : 2013 pour le train, 2017 pour la nouvelle route.

Source : Flash Info AD Réunion Janvier 2007

Tunnel et route digue pour le littoral

La Région s’est prononcée en faveur de la « solution B1 » à l’épineux problème de la route du littoral. Si elle est choisie par l’Etat et validée par les dernières expertises techniques, cette solution devrait être la moins coûteuse (près d’un milliard d’euros d’investissement) et la plus rapide à mettre en œuvre. La route emprunterait alternativement un viaduc, un tunnel et une digue, construite sur la mer à une hauteur de 11 mètres. L’actuel tracé serait maintenu pendant la durée des travaux.

Source : Flash Info AD Réunion Août 2006

Le tram-train sur les bons rails

L’assemblée régionale a retenu le partenariat public-privé comme mode de financement du tram-train. La collectivité aura recours à des opérateurs privés pour bâtir les 40,4 km de ligne et les 25 stations prévues entre Sainte-Marie et Saint-Paul. En contrepartie, elle versera pendant 30 ans une redevance annuelle estimée à 80 millions d’euros, correspondant à la réalisation et à l’exploitation de l’infrastructure.

Dans le cas du tram-train, la signature d’un contrat avec un groupement d’entreprises est envisagée. Ce consortium aurait pour mission de construire le réseau ferroviaire (rails, tunnels, ponts, gares), d’acquérir les trains et d’exploiter le service (billetterie)… en échange d’un loyer versé par la Région ou d’une participation aux gains du projet. Les tractations vont maintenant s’engager avec les grands groupes intéressés par ce chantier titanesque de 1,3 milliards d’euros. L’entrée en gare du tram-train est prévue fin 2012. Il devrait transporter 15 millions de voyageurs par an.

… et suscite l’appétit des géants mondiaux du BTP

Les perspectives financières du tram-train attirent les investisseurs. Le projet, d’un budget de 1,2 milliards d’euros, est le plus gros contrat de partenariat actuellement engagé par une collectivité locale en France. Les consortiums capables de répondre à un tel marché se composent généralement d’un major du BTP, d’une institution financière, d’un constructeur de matériel roulant et d’une entreprise spécialisée dans l’exploitation du service. On retrouve à leurs côtés des PME locales, dont la présence est imposée par la loi.
Les tractations pour former un groupement vont déjà bon train. Les géants du BTP Bouygues, Vinci et Eiffages se retrouvent en concurrence directe. Localement, le groupe Quartier Français, le groupe Caillé ainsi que Jacques de Châteauvieux et le groupe Hayot seraient sur les rangs pour intégrer un consortium.

Source : Flash Info AD Réunion Juin 2006

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