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Catherine Villalard, 28 ans, secrétaire juridique à Montpellier

Publié le 16 novembre 2006

Catherine (de son nom de jeune fille Cazanove) a grandi sur l’île, mais depuis l’année de son bac, elle ne compte plus les déménagements. « La mobilité c’est toute ma vie », confie-t-elle, après avoir voyagé en France, au Canada et aux Etats Unis pour les études et le travail. Retour sur un parcours.

Catherine Villalard

D’où êtes vous à la Réunion ?

"Je suis née à Saint Denis, où mon père était comptable et ma mère institutrice. J’ai grandi avec quatre frères et sœurs entre Saint Gilles et Saint Denis. Nous avons beaucoup déménagé et quitté l’île en 1993 pour venir nous installer à Montpellier".

Et ensuite ?

"J’ai fait mon lycée à Montpellier. Après mon Bac L, j’ai passé une année à Montréal au Canada, où j’ai étudié la psychologie. De retour en France, je me suis inscrite en Fac de Droit pour en sortir quatre ans plus tard avec une Maîtrise. Les études me lassant un peu, je suis allée à Paris travailler un été à Disneyland. Cette expérience a finalement duré un an, avant que je ne sois prise dans le programme des Chefs de France et que je ne parte travailler au Parc EPCOT à Orlando, Floride, USA".

Que s’est-il passé ?

"J’y ai rencontré l’homme de ma vie... un Français. Nous nous sommes mariés sans rien en dire à nos familles, à l’américaine, mais pas à Las Vegas quand même ! L’année dernière, nous avons dû abandonner notre exil américain et revenir en France après trois ans passés aux States. Le retour en France a été très dur, mais finalement tout s’est arrangé. Nous vivons actuellement dans la région de Montpellier. Le Sud c’est sympa, mais il y a une sacrée mentalité… A vrai dire, j’ai hâte de retourner aux USA".

Quels sont vos projets ?

"Dans l’ordre faire découvrir la Réunion à mon mari, stabiliser ma vie quelque part -peut être bien aux Etats-Unis-, avoir des enfants".

Que vous apporte cette expérience de mobilité ?

"La mobilité c’est toute ma vie : Réunion, Métropole (Montpellier et Paris), Canada, Etats-Unis… Je ne compte plus les déménagements. Mais avec l’âge et le souhait d’avoir une famille, il serait temps de se poser quelque part, même si je n’ai pas envie de mettre de côté la rencontre avec de nouvelles personnes, de nouvelles cultures et langues".

Qu’est-ce qui vous manque de la Réunion ?

"La nourriture c’est incontestable. J’ai de la famille là-bas, à qui j’aimerais bien rendre visite et présenter mon mari. Heureusement je sais que la Réunion ne bougera pas et restera où elle est pour ceux qui l’ont quittée. C’est pour cela que l’on peut oser partir et visiter le monde".

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