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Erika Vélio : de La Réunion au Centre spatial de Kourou

Publié le 17 août 2017

La nouvelle marraine de promotion de diplômés Alumni de l’UFR Sciences et Technologies de l’Université de La Réunion a seulement 35 ans et un parcours étonnant. De Saint-Paul à Kourou en Guyane où elle est Ingénieur qualité chez Ariane Espace, retour sur le parcours d’Erika, que nous suivons sur Réunionnais du monde depuis 2008 et 2014.

Interview parue dans le N°7 du magazine RéuniMag


Le doyen sortant de l’UFR Sciences et Technologies de l’Université de La Réunion, le Pr Jean-Pierre Chabriat, a toujours souhaité un parrain ou une marraine d’exception pour chaque nouvelle promotion de diplômés Alumni. Cette année, ce sera Erika Vélio. A seulement 35 ans, la Réunionnaise a déjà un parcours détonnant... Rencontre.

Originaire de Saint-Paul, Erika Vélio a débuté ses études supérieures par un Deug en sciences de la matière (filière préparation Concours d’école nationale), puis une licence et une maîtrise en chimie à l’Université de Montpellier. Elle obtiendra par la suite un master en physique-chimie, spécialité Ingénierie biomoléculaire, ainsi qu’un master de sciences et techniques de la matière et de l’énergie à l’Université de Toulouse.


Erika Vélio termine son cursus universitaire par une formation d’expert en conduite de génie logiciel. Ce nouveau diplôme lui permettra de décrocher un emploi chez l’équipementier aéronautique du Groupe Safran : Hispano-Suiza, et ainsi d’assouvir sa passion pour l’aviation. Cette première expérience professionnelle, exaltante, lui fera décrocher un autre contrat, dans un univers qui fait toujours lever les yeux au ciel. La jeune femme intègre le Centre National des Études Spatiales (CNES) à Evry, pour participer au programme de vol de la fusée Ariane 5. Puis, durant deux ans, pour être au plus près de ses enfants, elle choisira d’exercer le métier de professeur de physique-chimie.

Sa carrière prend une autre tournure lorsqu’elle renoue avec sa passion en intégrant Arianespace. Le groupe lui propose un poste avec mobilité en Guyane, à Kourou exactement, où est installé le Centre Spatial Guyanais. Elle y dirigera une équipe d’ingénieurs chargée des contrôles qualité des ensembles de lancement. Elle sera également en charge de l’analyse des risques au niveau des équipements au sol mais aussi à bord.

Après quelques années, la Réunionnaise décide d’ouvrir un nouveau chapitre dans sa vie professionnelle en prenant un congé sabbatique auprès d’Arianespace pour travailler aux Pays-Bas, en collaboration avec Airbus Defence and Space BV. Sa nouvelle expérience la conduit à rejoindre les équipes de production de panneaux solaires pour satellites.

Amoureuse de son île, Erika Vélio retourne chaque année à La Réunion. Au cours de son séjour, elle ne peut s’empêcher de rencontrer Guy Pignolet et l’équipe de Reunion Island Space Initiative (RiSi). Quant aux diplômés qui forment la promotion 2017 de l’UFR de Sciences et Technologiques, dont elle a accepté d’être la marraine, elle n’a pas manqué de les féliciter. Elle a également tenu à leur rappeler qu’il ne faut jamais cesser de courir après sa petite étoile… « Rien n’est facile certes, mais rien n’est impossible ! », leur a-t-elle dit avec conviction et enthousiasme.


257 étudiants scientifiques diplômés

L’année universitaire 2016-2017 de l’UFR Sciences et Technologies s’est terminée début juillet, par la traditionnelle cérémonie de remise des diplômes. 257 nouveaux diplômés ont été à l’honneur et forment la 8ème promotion d’Alumni.

Pour le Doyen de l’UFR qui termine son deuxième mandat, le Pr Jean-Pierre Chabriat, cette cérémonie a été un double événement. Outre les honneurs portés aux récipiendaires, il a eu l’occasion de retracer ces dix années à la tête de l’UFR : « Etre doyen de la Faculté des Sciences et Technologies est un acte olitique et correspond à un long cheminement d’engagements. Dix ans durant, mon fil rouge a été l’exigence portée au quotidien dans les actions de formation et de recherche, et l’élaboration d’une vision à long terme pour les sciences et technologies à La Réunion. »


Interview parue dans le N°7 du magazine RéuniMag (cliquer pour lire) / www.facebook.com/reumag


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