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Gauthier Robin, footballeur semi-pro en Australie

Publié le 27 janvier 2020

Joueur de DH, il est devenu semi-pro à Albury, entre Melbourne et Camberra. « Ancien latéral gauche, je m’épanouis ici au poste de meneur de jeu. Le style de jeu reflète le football anglais, c’est très physique. Moi qui ne suis pas très grand et plutôt technique, je me prends plus de coups qu’auparavant... »


Pouvez-vous vous présenter ?

Gauthier Robin (rien à voir avec les salons de coiffure !), 25 ans. je suis un zoréole qui a vécu entre La Source à Saint-Denis et Bar le Duc dans le nord est de la métropole. J’ai commencé à jouer au foot à Bar le Duc. Puis je suis reparti trois ans à la Réunion où j’ai joué en championnat de France des lycées et je suis passé par Bellepierre un an. C’est avec l’académie de la Redoute, club présidé par Guy Leblond, que je me suis le plus épanoui pendant deux ans. Passé titulaire en super D2 à 18 ans, je suis ensuite parti en métropole pour poursuivre mes études dans le sport.

Que s’est-il passé ?

J’ai fait mes études en STAPS où j’ai obtenu un Bac+3 : DEUST + Licence Tourisme sportif. Après quatre ans en métropole, quatre ans en DH, un quart de finale de championnat de France Universitaire, un diplôme d’éducateur et une licence professionnelle dans le tourisme, j’ai voulu partir découvrir le monde. Un club de vacances (FRAM) m’a offert un contrat d’un mois en Crête, puis deux mois dans le sud de l’Espagne. Mais ce n’était pas assez long alors j’ai tenté le grand saut en Australie.

Départ en Australie et reprise du foot

Quel est votre regard sur la région où vous vivez et ses habitants ?

J’ai vécu à Sydney et à Albury, une ville beaucoup plus petite. C’est cette dernière qui m’a adopté… J’y ai rencontré des personnes magnifiques, qui sont devenues ma seconde famille. C’est là que j’ai ressenti le manque de ma pratique favorite : le foot, ou soccer comme on dit en Australie.

Qu’avez-vous fait ?

J’ai été recruté par le club « Albury United ». Nous avons fini la saison dernière avec une troisième place en championnat. Individuellement, mes stats son 13 buts, 19 passes décisives et une deuxième place dans le classement du meilleur joueur du championnat. Une super expérience au niveau sportif, et incroyable au niveau humain avec la découverte d’une nouvelle culture et du slang (jargon australien).

"Avec ma mère qui m’a toujours soutenu"

Quels sont vos projets ?

Mes projets riment avec football et Australie ! Peut-être un jour habiter à la Réunion, si je trouve un travail dans le développement touristique...

Qu’est-ce qui vous manque de votre île ?

Ma famille, amis, les sorties rando qui se terminent à la plage, l’ambiance réunionnaise, les américains sarcives… J’apporte toujours mon drapeau de la Réunion, partout où je voyage.

Quelle est l’image de la Réunion là où vous vivez ?

La Réunion n’est pas assez connue au niveau international, notamment en Australie. L’île Maurice a plus le côté « tourisme international », alors que nous n’avons rien à envier à notre voisine...

Que vous apporte l’expérience de la mobilité ?

Quand j’ai quitté la Réunion, ça a été assez difficile de quitter ma mère, ma famille, mes amis et de me retrouver dans une ville inconnue. Mais cela m’a apporté une grande force d’adaptation, dans chaque ville et pays où je me suis rendu.

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