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Imrane Barwane, VSI à Moroni

Publié le 22 novembre 2022

Recruté en tant que Volontaire de Solidarité Internationale au sein de l’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture des Comores, Imrane est chargé d’accompagnement CAPEX (Centre d’Appui Pour la Promotion des Exportations). Une expérience supplémentaire pour ce jeune entrepreneur déjà connu aux Comores.


Pouvez-vous vous présenter ?

Imrane Barwane, 25 ans. Né à Moroni, j’ai vécu à Saint-Denis, plus précisément dans le quartier de Sainte-Clotilde. Je suis diplômé d’un Master 2 en finance et contrôle de gestion de l’Ecole de Management Léonard de Vinci près de Paris. Pendant mes études, j’ai fondé Massiwa269, le premier compte Snapchat communautaire qui donne la parole à tous les Comoriens du monde. Ce furent mes premiers pas d’entrepreneur ; j’ai par la suite créé le site de e-commerce Chindoni et organisé plusieurs événements culturels, artistiques et économiques pour faire briller les Comores. Actuellement je suis Volontaire de Solidarité Internationale avec l’antenne de France Volontaires à La Réunion, au sein de l’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture des Comores en tant que chargé d’accompagnement CAPEX : Centre d’Appui pour la Promotion des Exportations.

Dans quelles conditions avez-vous été amené à quitter l’île ?

J’ai quitté la Réunion après l’obtention de mon baccalauréat au lycée Leconte-de-Lisle à la cité scolaire du Butor, pour intégrer sur concours une école de commerce à Paris la Défense qui se nomme l’EMLV. Une anecdote que je peux partager : j’ai raté l’avion pour la première fois de ma vie le jour où je devais quitter La Réunion. Je l’ai pris pour un signe et j’ai hésité à partir. Mais finalement j’ai accepté le fait qu’il fallait que j’aille me construire ailleurs. 


Que vous a apporté l’expérience de la mobilité ?

L’expérience de la mobilité m’a permis de rencontrer de nouvelles personnes de différents horizons et m’a apporté d’autres manières de penser en les côtoyant. Venant d’un endroit très cosmopolite, j’ai pu m’adapter vite aux différences. Je n’ai jamais vraiment vu d’inconvénient du fait de venir de La Réunion pour mes études, juste parfois les clichés liés au fait d’avoir grandi dans un milieu insulaire…

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Je mène à bien ma mission de VSI, ici aux Comores (je ne serais pas arrivé là si je n’avais pas écouté le podcast Bat’ Karé - Spécial volontariat aux Comores !). J’ai un regard assez admiratif de la manière dont les Comoriens sont solidaires et accueillants. On sent ici la volonté de mettre en place des projets. Il y a une dynamique assez intéressante au niveau de la jeunesse en ce moment, qui est à valoriser par les autorités publiques selon moi. Pour la suite, j’ai pour objectif de me lancer dans l’entreprenariat, dans un projet qui me tient à cœur. 


Qu’est-ce qui pourrait vous convaincre de revenir habiter à la Réunion ?

Une offre professionnelle intéressante et des opportunités d’investissements. Mais la Réunion est le département possédant, après Mayotte, une situation socio-économique assez compliquée, avec un taux de chômage élevé malheureusement. J’ai un regard assez alarmant sur le sujet. 

Quelle est l’image de la Réunion aux Comores ?

Pour certains Comoriens c’est un eldorado, assez développé et en même temps une île. Donc c’est un bon compromis d’habiter là-bas. 


Voir : LES OFFRES DE MISSION FRANCE VOLONTAIRE DANS L’OCEAN INDIEN

* Basé sur l’île, France Volontaires propose toute l’année des missions indemnisées de 12 à 24 mois en Afrique Australe et dans l’Océan Indien. Plus de 50 Volontaires de Solidarité Internationale originaires de La Réunion sont en permanence en mission dans des pays de la zone, en appui à des structures locales œuvrant pour la coopération régionale. Sur quels postes, dans quels pays et comment postuler ? Cliquez ici pour en savoir plus : De la Réunion, France Volontaires recrute toute l’année pour l’océan Indien

D’autres infos et portraits de Volontaires réunionnais dans l’océan Indien / La page Facebook

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