Le 974 restaurant réunionnais à Martigues

Publié le 5 octobre 2022

Le Saint-Andréen David Carnino gère seul ce restaurant de 20 places assises en centre-ville. Des repas et apéros créoles à déguster midi et soir, sur place ou à emporter.

Le créateur

David Carnino, 36 ans, originaire de Saint-André. J’ai effectué ma scolarité au collège Bédier et au lycée Sarda Garriga, puis j’ai passé deux ans en classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Lislet Geoffroy à Saint Denis. Après avoir intégré une école d’ingénieur à Besançon (ENSMM : Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et Microtechniques), j’ai travaillé environ 13 ans en tant qu’Ingénieur Calcul Mécanique dans différentes sociétés jusqu’en 2020.

La naissance du projet

En 2020, j’ai pris la décision de me reconvertir et de me lancer dans la cuisine ! Pour cela, j’ai dû retourner à l’école pour suivre les cours du CAP Cuisine, suivre les formations d’Hygiène et Sécurité, et effectuer des stages dans deux restaurants incroyables : L’Epuisette à Marseille et L’Hostellerie des Gorges de Pennafort à Calas. J’ai ensuite travaillé dans différents types d’établissements : brasserie, paillote, établissement accueillant des personnes handicapées… Lorsque je me suis senti prêt, j’ai commencé à monter mes dossiers et j’ai trouvé un local à taille humaine dans la ville de Martigues en janvier 2022. L’inauguration du restaurant Le 974 a eu lieu en mai 2022 !

Le concept

Le concept est plutôt simple : je propose au maximum quatre plats réunionnais, réalisés en petite quantité avec des produits frais. La carte étant petite, les plats changent régulièrement ! On peut donc venir plusieurs fois dans la même semaine et gouter à différents plats. Il est donc conseillé de suivre l’actualité de la page, ou de m’appeler pour savoir ce qu’il y a au menu et réserver sa table, voir son plat... Certains réservent même leur desserts à l’avance !

A la carte

Envie de faire une petit apéro réunionnais ? Vous trouverez du rhum arrangé, des bières dodo, des samoussas, des bonbon piments ou encore des bouchons. Je propose des boissons avec et sans alcool qui sortent des classiques : planteur fait-maison, cocktails (créations), rhum arrangé (10 différents), vin de qualité, bières et limonades de la Réunion, nectars de fruits, vrai thé glacé… Je retravaille également les desserts comme le gâteau patate, gâteau carotte, sosso maïs... Le but est de proposer à mes clients des desserts légers et originaux.

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Le restaurant a une capacité de 20 places assises et le tout est géré seul ; je dois donc cuisiner, faire la mise en place, animer ma salle, encaisser, débarrasser et m’occuper de tout le nettoyage. C’est assez physique !

Comment il se fournit

Je me fournis chez le primeur de la rue Lamartine et chez le boucher du coin pour tout ce qui est produits frais. Cela me permet d’avoir constamment de bons produits. Le risque est de ne pas avoir ce qu’il faut pour réaliser le cari initialement prévu ! Je dois donc m’adapter aux légumes que j’ai sous la main et à la viande disponible pour proposer de bons caris.

L’avenir et les projets

Pour le moment, j’ai de bons retours sur ma cuisine. Je ferai en sorte que cela continue et s’améliore de jours en jours ! Dans un an ou deux, j’aimerais beaucoup embaucher une personne supplémentaire pour m’aider en salle. Je ne compte pas avoir un restaurant plus grand ; le concept doit rester convivial, voir familial.