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Malika Kureeman, chargée de mission à l’AGILE – Spécial Retour

Publié le 5 septembre 2017

Après deux ans en tant que VSI aux Seychelles, la jeune dionysienne a trouvé un emploi à l’Agence de Gestion des Initiatives Locales en matière Européenne. Comment a-t-elle fait ?

Témoignages de Réunionnais qui ont choisi de partir se former pour mieux revenir travailler au pays : Article publié dans Objectif Emploi, supplément du Quotidien de la Réunion – 14 septembre 2017 (cliquer pour lire)


Mobilité Aller – Retour gagnant : Nous avions laissé Malika Kureeman en 2015 chargée de coopération à l’Ambassade de France aux Seychelles


Racontez-nous votre parcours.

Malika Kureeman, 32 ans : Je suis partie une première fois à l’âge de 20 ans, poursuivre mes études à Paris. Mon master en Aménagement/Développement local en poche, et après une première expérience professionnelle au pays, je suis repartie à 29 ans concrétiser un projet d’expatriation qui me trottait dans la tête depuis un moment déjà : j’ai postulé auprès de France Volontaires pour une mission de Chargée de coopération à l’ambassade de France aux Seychelles, cofinancée par la Région Réunion et les fonds européens. Cette mission en tant que Volontaire de Solidarité Internationale (VSI) m’a permis d’obtenir plus de responsabilités professionnelles.

Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à rentrer à la Réunion ?

Après deux ans de volontariat, je ne voyais pas vraiment d’autre opportunité professionnelle correspondant à mon domaine dans mon pays d’accueil. Et puis j’étais arrivée à un moment de ma vie où j’avais envie de me "poser" un peu et de retrouver ma famille. 

Avez-vous préparé votre retour d’une façon spécifique ?

J’étais plutôt sereine : c’était la deuxième fois que je rentrais. Je savais donc à quoi m’attendre. Ce qui était rassurant aussi, c’est que le retour faisait partie de mon projet de mobilité : avant de partir j’avais eu le temps de réfléchir à ce que je souhaitais faire de cette expérience, aussi bien dans mon projet professionnel que dans mon projet de vie.


Avez-vous eu des difficultés (professionnelles ou autres) à vous réinstaller ?

Je savais que les opportunités étaient relativement peu nombreuses dans mon domaine et qu’il me faudrait m’armer de patience pendant quelques mois. Le soutien de ma famille et de mes amis a été très précieux durant cette période. Mais à chaque fois, j’ai eu le sentiment que les expériences de mobilité étaient perçues positivement par les recruteurs. Du moment qu’elles sont présentées de manière cohérente dans une candidature, elles sont un réel atout à valoriser, sans pour autant faire la différence à elles seules sur un marché du travail contraint.

Avec le recul, tirez-vous un bilan positif de votre expérience de mobilité ?

On le dit souvent, partir permet de développer ses facultés d’adaptation et sa curiosité. Grâce à la mobilité et notamment à mon expérience de volontariat aux Seychelles, j’ai une plus grande confiance en moi, moins d’hésitation à foncer lorsqu’un projet me tient à cœur. Vivre sur une autre île de l’océan Indien a aussi changé ma perception de nos voisins, que je connaissais peu à l’exception de Maurice. C’était très enrichissant : j’ai découvert le concept d’indianocéanie, et une vision plus large de la créolité.

Mes conseils : savoir s’écouter pour choisir le "bon moment", bien s’entourer, préparer son retour et... persévérer !


Plus d’interviews "SPECIAL RETOUR" / OFFRES D’EMPLOI


Voir : LES OFFRES DE MISSION FRANCE VOLONTAIRE DANS L’OCEAN INDIEN

Basé sur l’île, France Volontaires propose toute l’année des missions indemnisées de 12 à 24 mois en Afrique Australe et dans l’Océan Indien. Plus de 40 Volontaires de Solidarité Internationale originaires de La Réunion sont en permanence en mission dans des pays de la zone, en appui à des structures locales œuvrant pour la coopération régionale. Sur quels postes, dans quels pays et comment postuler ? Cliquez ici pour en savoir plus : De la Réunion, France Volontaires recrute toute l’année pour l’océan Indien

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