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Patrick Clain, agent d’accueil du lycée Jules Verne à Nantes

Publié le 5 septembre 2019

Arrivé avec le Bumidom à la fin des années 70, ce Saint-Josephois, aujourd’hui marié et père de trois enfants, est très impliqué dans le milieu associatif et sportif nantais. Portrait.


Pouvez-vous vous présenter.

Patrick Clain, né en 1962 à Saint Joseph. J’ai vécu à la Réunion jusqu’à l’âge de 18 ans. Je suis parti à Lyon pour trouver du travail avec le Bumidom à la fin des années 70. Ensuite, j’ai travaillé dans le Val d’Oise pendant plusieurs années en tant que fonctionnaire de l’Etat. Puis suite à une mutation, je suis arrivé à Nantes au collège et lycée Jules Verne comme agent d’accueil. Je suis marié et père de trois enfants, qui poursuivent des études secondaires et supérieures.

En dehors de votre métier dans l’établissement, vous êtes très impliqué dans le domaine sportif...

Je participe à des marathons comme celui de Paris et celui de Nantes. Depuis une dizaine d’années, j’organise au sein de mon établissement les Foulées du Tram, célèbre course nantaise, avec une équipe d’une cinquantaine de coureurs composée de parents d’élèves, de professeurs, d’anciens élèves. L’initiative a fait des émules. Au total, six lycées de la métropole constituent leurs équipes de dix coureurs minimum. Plus qu’une course annuelle, on coordonne avec ma femme les entraînements à plusieurs et les apéros chez les uns et les autres. Ce sont devenus des rendez-vous attendus entre collègues et amis.


Quel est votre regard sur la région où vous vivez et ses habitants ?

Nantes est une ville très agréable à vivre où j’ai fait la connaissance d’une association Réunionnaise : l’ARLA (Association Réunionnaise de Loire Atlantique) organise des soirées dansantes où beaucoup de familles échangent, discutent et partagent des souvenirs de l’île.

Quel lien gardez-vous avec la Réunion ?

Chez moi, j’ai des CD d’anciens chanteurs comme Michel Fontaine, Michel Admette… Je vais tous les ans à la Foire de Paris au Parc des Exposition de Versailles où se trouve les stands de la Réunion. J’en profite pour acheter des ananas Victoria, du boucané, des saucisses… Mais surtour, j’ai la chance de pouvoir rentrer tous les trois ans me ressourcer à la Réunion. Beaucoup de changements sont survenus ces dernières années, notamment la route des Tamarins et bientôt le Viaduc du littoral.

Quels sont vos projets ?

Pour rentrer définitivement à la Réunion, il faudrait que je puisse trouver un travail et jusqu’à présent ce n’est pas le cas. Peut-être au moment de la retraite… Mon île reste et restera dans mon coeur !



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