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Perrine Llurens, chargée de coopération économique aux Seychelles

Publié le 21 décembre 2017

A la Chambre de Commerce et d’Industrie à Victoria, cette Saint-Pauloise développe les activités commerciales avec la Réunion. Un des postes de Volontaire de solidarité internationale à pourvoir régulièrement dans l’océan Indien et ouverts à des Réunionnais.


Pouvez-vous vous présenter ?

Perrine Llurens, originaire de Saint Paul. Après mon départ de la Réunion, j’ai vécu trois ans en métropole, trois ans aux Etats-Unis et deux ans et demi aux Seychelles. Je suis diplômée d’un Bachelor en Business International, diplôme franco-américain (SKEMA Business School et Florida International University) et d’un Master 2 en Supply Chain Management and Purchasing (SKEMA Business School). En tant que Volontaire de Solidarité Internationale, je suis en charge de la coopération économique et commerciale Réunion-Seychelles au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Seychelles (SCCI).

En quoi consiste votre mission ?

Cofinancée par France Volontaires, la Région Réunion et les fonds Européens, je développe les activités économiques et commerciales entre la Réunion et les Seychelles, en partenariat avec le Club Export Réunion. Développer le climat des affaires entre les deux îles est donc ma fonction principale. D’une part, j’accompagne les entreprises réunionnaises à l’export. J’agis en tant que facilitatrice en leur organisant des rendez-vous sur-mesure. J’étudie leurs projets et les conseille dans leurs démarches à suivre à l’export. Dans la mesure du possible, je leur donne des informations inédites pour la réussite, la mise en forme et l’implantation de leurs projets. D’autre part, j’organise des forums économiques toujours dans le but de développer des flux favorables entre la Réunion et les Seychelles (agro, BTP, développement durable, cosmétique, IT, etc), mais également pour la zone océan Indien et la zone Afrique. Enfin, j’agis également au niveau institutionnel toujours pour débloquer ou créer des opportunités d’affaires propice à la Réunion, comme par exemple pour la levée d’interdiction de l’importation des fruits et légumes aux Seychelles effective depuis début 2016.


Que vous apporte l’expérience de volontariat ?

« Les voyages forment la jeunesse », un vieux dicton célèbre mais qui définit très bien cette réalité. Cette expérience apporte une ouverture d’esprit comme aucune autre. On découvre une autre manière de vivre, de penser, de voir le monde. On découvre des nouvelles méthodes de fonctionnement aussi bien professionnelles que personnelles. Des gens, des cultures, des paysages et des expériences qui fusionnent ensemble et qui créent un cocktail magique et explosif.

Quel est votre regard sur la région où vous vivez et ses habitants ?

Les Seychelles restent un endroit très préservé, avec un mode de vie encore « roots ». C’est un pays magnifique où l’on est fortement connecté à la nature. Selon moi, il faut absolument préserver cet aspect là qui nous permet de rester connecter à nos racines. Les Seychelles sont en voie de développement ; aussi qualifié de hub de l’Afrique de l’Est, c’est une plateforme en devenir. Les Seychellois ont avant tout une culture créole, mais aussi une manière de travailler très différente de la nôtre. C’est un véritable challenge au quotidien mais cela nous permet de nous ouvrir à de nouvelles méthodologies et à de nouvelles manières de penser, d’innover pour pouvoir accomplir les objectifs désirés.

Quelle est l’image de la Réunion là où vous vivez ?

On nous considère vraiment comme des « voisins ». Dès qu’on dit qu’on est réunionnais aux Seychelles, les Seychellois deviennent tout de suite plus ouverts. Notre culture créole nous donne un réel avantage dans la zone océan indien et nous permet de nous rapprocher beaucoup plus facilement de nos voisins créoles.


Quel est votre regard sur la situation socio-économique de la Réunion ?

La Réunion est une île pleine de ressources où nous pouvons nous auto-suffire dans beaucoup de domaines comme le développement durable ou l’agroalimentaire par exemple. Nous avons un savoir-faire qui peut défier la concurrence. C’est d’ailleurs notre force quand nous souhaitons nous exporter à l’étranger, attirer l’attention des pays en développement ou encore des pays qui souhaitent avoir de l’expertise grâce à nos connaissances, notre professionnalisme et à notre expérience.

Quels conseils pourriez-vous donner aux futurs volontaires ?

Si vous avez l’opportunité d’une expérience à l’étranger, n’hésitez surtout pas. C’est pour moi un des plus beaux cadeaux que la vie puisse nous offrir. On reste marqué par des rencontres inoubliables, des expériences qui restent ancrées pour la vie et on en revient transformé, grandi et plus fort. On se découvre des qualités qu’on ne peut que dénicher hors de sa zone de confort.

PORTRAIT CHINOIS DES SEYCHELLES

Un personnage célèbre : Christophe Colomb
Un animal : une tortue
Une couleur : bleu turquoise
Une chanson : Busy Signal – Come over
Un sport : la plongée sous-marine
Un livre : L’alchimiste de paulo coelho


Voir : LES OFFRES DE MISSION FRANCE VOLONTAIRE DANS L’OCEAN INDIEN

Basé sur l’île, France Volontaires propose toute l’année des missions indemnisées de 12 à 24 mois en Afrique Australe et dans l’Océan Indien. Plus de 40 Volontaires de Solidarité Internationale originaires de La Réunion sont en permanence en mission dans des pays de la zone, en appui à des structures locales œuvrant pour la coopération régionale. Sur quels postes, dans quels pays et comment postuler ? Cliquez ici pour en savoir plus : De la Réunion, France Volontaires recrute toute l’année pour l’océan Indien

D’autres infos et portraits de Volontaires réunionnais dans l’océan Indien / La page Facebook

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