Réunionnaise, elle a testé son ADN pour découvrir ses origines

Originaire de Saint-Joseph, Aurore vit à Montréal où elle est chasseuse de tête, spécialiste en acquisition de talents et chroniqueuse pour le blog www.carnetreunionnaise.com (sur Facebook) . « Passionnée de généalogie, mes recherches traditionnelles m’ont permis de remonter au 17e siècle, où mes ancêtres étaient normands et bretons avant de s’installer à la Réunion. Vu les migrations dans ma famille et mes origines réunionnaises, j’étais très curieuse de découvrir mon identité sur plusieurs générations.

J’avais envie de savoir en détail quelles étaient mes origines en termes de pourcentages et en termes de localisation. J’ai donc acheté un test Ancestry DNA pour environ 150 dollars, envoyé un échantillon de salive permettant le prélèvement d’ADN... et attendu patiemment les résulats. La surprise était au rendez-vous ! mes ancêtres venaient de Grande-Bretagne (31%), d’Espagne-Portugal (20%), d’Afrique (13%), d’Asie (9%) mais aussi d’autres régions du monde ! »

NDLR : En France, seule une prescription juridique ou médicale permet d’effectuer légalement un test ADN. La fiabilité des tests d’ADN généalogique est contestée par de nombreux scientifiques et généticiens. Les anthropologues sont également perplexes quant à possibilité d’identifier des « composants ancestraux », ces marqueurs génétiques qui seraient propres à telle ou telle population, notamment lorsque les groupes de référence génétique sont à l’échelle d’un pays. Selon eux, l’histoire des migrations humaines est bien trop complexe pour pouvoir savoir avec certitude que tel ou tel marqueur génétique correspond bien à telle population.

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