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Thierry Tching-Sin, master en management des organisations à Tarbes

Publié le 5 mars 2006

Après un BTS Commerce International au lycée Leconte de Lisle, Thierry quitte son île pour continuer ses études et "découvrir autre chose". Il se retrouve à Lyon, dans une école de commerce et de développement pendant deux ans et aujourd’hui à Tarbes (à côté de Lourdes), où il passe à 22 ans un master de management des organisations.

Thierry Tching-Sin

Pourquoi avez-vous quitté la Réunion ?

"Je suis originaire de Sainte-Marie. Après mon BTS, je souhaitais continuer mes études et découvrir autre chose d’un point de vue culturel et du vécu. De plus, le choix des filières en métropole est beaucoup plus important et riche".

Comment s’est passée votre arrivée ?

"Comme tous les Réunionnais, j’ai eu un saisissement avec le froid qui régnait, mais le bonheur du ski et la richesse des rencontres m’ont permis de garder un moral sans faille. Et puis il y a la découverte. Ce qui est assez marrant, ce sont les expressions des régions (comme les « poches » qui désignent les sachets au supermarché) et les expressions réunionnaises qui sortent spontanément dans une conversation. Gros fou rire aussi avec tout ce qui est métro et tram et les multiples changements de correspondances. Et puis où que l’on soit en métropole, il y a toujours des Réunionnais dans les environs".

Que vous apporte cette expérience de mobilité ?

"Beaucoup ! Un autre mode de vie, une façon différente de voir les choses, de nouvelles connaissances et surtout une mobilité plus facile vers les autres pays d’Europe. J’ai ici un véritable réseau familial et amical qui permet de voyager un peu partout. L’avantage qu’on a, c’est de pouvoir rentrer chez soi un jour, et de faire quelque chose pour le développement de son île".

Quel est votre regard sur la situation socio-économique de la Réunion ?

"Il y a encore des pistes à explorer. Par rapport aux besoins et aux ressources, il faut vraiment trouver un plan de développement urbain pour ne pas défigurer notre île et garder notre spécificité".

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