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Georges Klenklé, 32 ans, directeur cofondateur de Degetel

Publié le 10 octobre 2005

C’est une superbe "success story". Celle de deux enfants du pays, deux frères nés à Saint-Benoît il y a une trentaine d’années, exilés en métropole, et qui ont fondé en un temps record une société de conseil en informatique de premier plan. "C’est en 1999, à l’âge de 26 ans, que j’ai pris la décision d’enterrer ma vie de salarié et de créer la société Degetel avec mon frère et d’autres associés", raconte Georges Klenklé, diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Marseille. Georges est aujourd’hui directeur général de Degetel, une entreprise prospère qui possède son siège à Paris ainsi que des bureaux à Lyon et Bruxelles. Degetel a connu ce que l’on peut appeler une hyper-croissance. Créée il y a moins de six ans, elle a clôturé l’année 2004 avec un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros, en hausse de 45% par rapport à l’exercice 2002. Depuis cette même année, l’effectif de la société a tout simplement doublé pour atteindre près de 300 collaborateurs. Georges participera au 1er village de la diaspora réunionnaise du 14 au 16 octobre 2009 à Saint-Denis.

Georges Klenklé

Trophée de la croissance

Degetel a résisté à l’éclatement de la bulle internet. C’est aujourd’hui l’un des intégrateurs en nouvelles technologies les plus profitables en Europe, qui fait figure de comète chez les e-SSII. Sa clientèle est exclusivement composée de grandes entreprises (Accor, Air France, Aventis, Crédit Agricole, e-TF1, FNAC, Hewlett Packard, Orange, Saint-Gobain, Vivendi Universal...), qui font souvent partie du CAC 40. Consécration symbolique, Degetel a reçu des mains du président Chirac le "Trophée de la croissance 2001". Une récompense qui ne fait pas perdre à Georges Klenklé le sens des réalités. "Malgré le retournement du marché et des investissements accrus, nous prévoyons pour 2005 un nouvel exercice bénéficiaire", affirme-t-il.

Tous les Noëls à la Réunion

Bien qu’il ait réussi loin de ses terres, il n’oublie pas sa vie passée à La Réunion, son départ et sa famille à qui il rend visite chaque année pour les fêtes. "J’ai dû quitter La Réunion en 1990, après le Bac, pour faire des études supérieures. J’avoue que sans les bourses de l’Etat et les aides du conseil régional, je n’aurais pas pu partir et suivre des études dans de bonnes conditions. Mes origines réunionnaises me sont utiles. Je garde énormément de recul sur les épreuves que j’affronte car je sais que je pourrai toujours revenir un jour dans mon île. Le fait d’avoir pu évoluer dans des contextes aussi différents - Georges a travaillé deux ans en Allemagne - me donne plus de facilité pour appréhender les situations nouvelles et me permets d’être plus ambitieux pour l’avenir".

Un avenir international

L’avenir, Georges l’imagine plutôt international. Pour lui, "Degetel réalise déjà une part significative de ses ventes en Europe et au-delà. Mon ambition est de poursuivre dans les années qui viennent notre croissance et de créer des filiales sur d’autres continents, pourquoi pas à La Réunion ?" L’introduction en Bourse, prévue quand les conditions seront plus favorables, devrait permettre prochainement à l’entreprise de financer son internationalisation par croissance externe.

Voir le profil de Georges Klenklé

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