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Gianni Hoarau, 27 ans, avitailleur d’hélicoptère dans l’armée

Publié le 30 octobre 2006

Originaire du Tampon, Gianni a rejoint l’armée il y a six ans. Il y a reçu une formation en transport de matières dangereuses et passé les permis B, C et EC. Depuis 2001, il est intervenu pour le soutien en carburant des troupes à Djibouti, en Côte d’Ivoire et au Kosovo. "Je vous rassure, tout s’est bien passé pour moi", explique-t-il.

Gianni Hoarau
Gianni est actuellement basé à Phalsbourg en Moselle.

Racontez-nous votre parcours.

"J’ai quitté l’île pour trouver un emploi. Quand je suis arrivé en métropole il y six ans, je ne connaissais personne. J’ai eu la chance qu’il y ait des Réunionnais là où je suis tombé".

Quels sont vos projets ?

"Mon projet quand je finirai l’armée, c’est de rentrer avec ma petite femme (aussi réunionnaise) et revoir toute notre famille. Mais avant j’ai quelques voyages à faire. En dehors de l’armée, j’ai eu l’occasion d’aller à Dakar et à Naples pour du tourisme. J’ai fait tous les pays limitrophes de la France en vacances. Mais il me reste la Hollande, la Belgique et l’Angleterre".

Que vous apporte cette expérience de mobilité ?

"La découverte d’autres horizons et cultures car j’ai quand même pas mal voyagé. J’adore la région où je suis en ce moment (la Lorraine), mais les habitants restent quand même un peu froids. Le fait d’être réunionnais n’a pas changé outre mesure ma carrière, mis à part que dans l’armée, il y a des primes très avantageuses pour les gens des Dom !"

Avez-vous des contacts avec des Réunionnais ?

"80% de mes amis ici sont réunionnais d’origine ou ont des parents qui viennent de l’île. On est bien appréciés, même si on nous confond souvent avec des gens d’Algérie".

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes Réunionnais ?

"Il ne faut surtout pas rester dans son coin. Même si on est loin de nos proches, la vie en métropole reste quand même très agréable".

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