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ARHIMAN Georges.

Publié le 1er janvier 2014

Fils d’Emilie Arhiman. Divorcé de Geneviève née Hibon. 4 enfants (Jean- François, Wilson, Grégory, Emilie). École primaire à Saint-Paul jusqu’à la troisième Photograveur au Journal de la Réunion (1975-1985) avant de verser dans la vie associative. Président fondateur du Groupement des Chômeurs Actifs (GCA), à l’origine de plusieurs réalisations : un atelier menuiserie au Port et un jardin maraîcher à la Possession (1988), un centre d’activités pour la réinsertion d’abord à Saint-Joseph (1989), puis à Saint-Paul l’année suivante, la « case mémé » à Hell-Bourg (1994) mise à la disposition des « chômeurs actifs » de Salazie et de Saint-Joseph pour vendre des objets d’artisanat ; ensuite un centre de réintégration de SDF à Saint-Joseph en 1995, un centre d’expérimentation sociale à la Crête, à Saint-Joseph (2000) et enfin un centre d’activités à Langevin (2005). Affilié en Métropole au Mouvement national des chômeurs et précaires, il est nommé en 1989 premier vice-président de l’organisation nationale au titre du GCA. Malgré ses nombreuses réalisations, l’année 2007 annonce la mise en redressement judiciaire du Groupement des Chômeurs Actifs, mesure effective le 22 octobre, suivi d’une liquidation judiciaire le 10 décembre 2007. Outre le GCA, il a été à l’initiative du regroupement de cinq 26 associations de chômeurs : GCA, ACPR d’Annick Jean-François, CCASJ de Toussaint Grondin et Jours Heureux de Marie-Claude Hoareau (8 septembre 2005). En septembre 2009 il a donné naissance à une nouvelle structure associative d’économie sociale baptisée Le Maillon Economique prônant le retour à la terre pour les plus démunis. Adhérent au Réseau d’Economie Alternative et Solidaire (REAS) et au Solidarité Nouvelle face au Chômage (SNC), il est également fondateur et coprésident, avec Jean-Pierre Técher, du Collectif de Lutte contre l’Exclusion (CLE) qui s’est notamment immiscé dans le débat sur la Loi d’orientation sur l’Outre-mer (LOOM), afin de faire entendre à Paris la voix des chômeurs réunionnais. Depuis avril 2006, il est employé à l’Agence Départementale d’Insertion (ADI) de Saint-Leu, chargé des relations avec le monde associatif Il a flirté avec la vie politique pour prolonger son action sociale en assurant notamment la tête de la liste “Initiative Citoyenne pour l’Emploi” aux élections régionales de mars 2004. Avec 1,46% des suffrages exprimés au premier tour, il a apporté son soutien au second tour à la liste socialiste et Verts de Michel Vergoz Avec Jean-Pierre Técher, président du CLE, il s’est prononcé en faveur du Non au référendum sur le Traité portant sur la ratification de la Constitution européenne qui a réuni 56% des suffrages à la Réunion contre 44% pour le Oui (mai 2005) ♥ « Ecorché vif à l’élocution haletante de ceux qui ne supportent pas qu’on puisse perdre sa place dans une société par le simple fait de ne pas avoir d’emploi », a pu écrire l’hebdomadaire L’Express dans une série de portraits sur la Réunion, « ce révolté s’efforce de donner du travail, mais surtout de la dignité, à une quarantaine de personnes au sein du GCA, Groupement des Chômeurs Actifs, situé à Saint-Joseph ». Successivement, il a été nommé membre du Comité Emploi Formation par la Préfecture de la Réunion en 1987, membre du G15 composé d’une quinzaine d’associations luttant contre l’exclusion en 2003, membre du Conseil Economique et Social Régional (CESR) de la Réunion (depuis mars 2005). Prises de paroles : « Sans parent, recueilli par une famille, je savais bien que je ne serais pas professeur, ni docteur. Gamin de la rue, il m’était difficile d’avoir un rêve. Avoir une vie sereine était mon but. Etre pilote d’avion ne faisait pas partie de ma vie » (Journal de la Réunion, 14 novembre 1969). « Le RMI n’a rien changé, si ce n’est qu’il m’a permis de garder mon toit. Mais, dans tous les cas, il n’a pas permis mon intégration à la vie sociale » (Journal de la Réunion, 14 septembre 1990). « Continuer à soutenir la thèse que les zoreils piquent les emplois des créoles est une erreur et monter les créoles contre les zoreils ne profitent qu’à certains privilégiés, certaines familles qui n’ont pratiquement aucune relation avec le chômage si ce n’est qu’êtres inquiets pour leur monopole » (Journal de la Réunion, 29 mars 1990).

Distinction

Fait “Réunionnais de l’Année” 2000 par le Quotidien de la Réunion.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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