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AUDIFAX Bertho Antoine.

Publié le 1er janvier 2014

Médecin, né le 5 mars 1946 à Saint-Benoît (la Réunion). Son nom serait d’origine suisse et allemande et ses ancêtres seraient venus s’installer à la Réunion après un passage par les Deux-Sèvres (Quotidien de la Réunion, 20 août 2001). Divorcé, remarié. 3 enfants. Ti’nom : Bertho. Études de médecine et doctorat à la Faculté d’Aix-Marseille (Bouches-du-Rhône). DESS d’administration des collectivités locales. Diplômé de l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) Adolescent, il souhaitait être curé, « mais j’ai rapidement changé d’avis ». Externe au sein d’établissements hospitaliers en Métropole. Médecin généraliste à Saint-Benoît, à la Réunion (mai 1972), tâche qu’il abandonne pour se consacrer à ses mandats électifs. Il a repris ses activités professionnelles en 2008 en tant que médecin de prélèvements au Centre Hospitalier Départemental (CHD) Félix Guyon, à Bellepierre, à Saint-Denis Conseiller municipal, adjoint au maire de Saint- Benoît David Moreau en 1977, démissionnaire en 1981. Président de la Fédération Régionale des Républicains Indépendants (1976). Membre du “Comité de soutien à l’action européenne du Président de la République et à la liste conduite par Simone Veil et soutenue par l’UDF et Raymond Barre” (mai 1979). Il a parrainé la candidature d’Eric Boyer aux élections municipales (1986) avec Paul Payet, Georges Richer, Max Ropaul, Ibrahim Dindar et Tony Manglou, contre le maire sortant apparenté RPR Auguste Legros. Conseiller régional (1986-1992, 1992-1998 et 2001-2002), il a refusé toute alliance de la droite avec le mouvement Freedom lors de l’élection de Margie Sudre à la présidence de la Région Réunion (11 octobre 1993). Il a été député de la cinquième circonscription de la Réunion (2002-2007), avec pour suppléant Stéphane Fouassin, maire de Salazie. Membre du groupe politique UMP à l’Assemblée nationale, il a été à ce titre membre de la commission des 35 Affaires culturelles, membre titulaire du conseil d’administration de RFO (Réseau France- Outre-Mer), porte-parole de l’UMP sur l’ensemble du projet de loi relatif à la Santé publique (2003). Maire de Saint-Benoît (2001-2008), succédant au socialiste Philippe Leconstant, il ne s’est pas représenté à la fin de son mandat. Pendant son mandat de parlementaire, le 14 avril 2005, avec le ministre guyanais du Tourisme Léon Bertrand, la députée européenne Margie Sudre et dix-sept parlementaires UMP, il a appelé à un « Oui massif » au référendum du 29 mai sur la Constitution européenne qui a réuni 44% des suffrages à la Réunion contre 56% pour le Non. Il s’est prononcé résolument contre l’abrogation de l’article 4 de la loi du 23 février 2005 relative à la reconnaissance de l’apport positif de la France en Outre-mer (Journal de la Réunion, 9 décembre 2005). Membre du comité collégial de soutien à Nicolas Sarkozy (février 2007), il a parrainé le candidat à l’élection présidentielle d’avril 2007.

Autres

A l’Assemblée nationale le député a dressé publiquement un constat d’échec de RFO tout en demandant au gouvernement d’intervenir auprès du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) pour encadrer les « radio doléances » de Radio Freedom (2004) coupable, selon lui, de « lynchages médiatiques » Signataire avec ses collègues Anne-Marie Payet, sénatrice et René-Paul Victoria, député, du “Manifeste parlementaire pour la défense du droit fondamental de l’enfant d’être accueilli et de s’épanouir dans une famille composée d’un père et d’une mère”, document présenté par 171 membres de l’Entente parlementaire et s’opposant aux revendications du mariage et de l’adoption par deux personnes du même sexe (janvier 2006) Il a fait voter par le conseil municipal de Saint-Benoît une subvention de 1 500 euros à l’association “Vi souviens” de Jacques Tillier et de Philippe Le Claire pour la réalisation d’un buste à l’effigie de l’ancien maire Alexis de Villeneuve, assassiné à Saint- Denis en 1946, sculpture trônant sur la place de la cathédrale ♥ Président de l’Agence Régionale du Tourisme et des Loisirs (ARTL) en 1986, qui fusionne en 1989 avec le Comité Départemental du Tourisme (CDT) pour devenir le CTR, Comité du Tourisme de la Réunion. Ancien président de la Société d’Economie Mixte d’Aménagement et de Construction (SEMAC).

Prise de parole

« On dit que pour faire un bon politicien, il faut avoir l’instinct du tueur. Certains hommes de droite l’ont tellement qu’ils sont des tueurs fous et ils tuent leurs amis. On sait comment ils terminent : en général, ils se suicident » (Quotidien de la Réunion, 5 février 1986).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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