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BALOUKJY Philippe Fernand.

Publié le 1er janvier 2014

Chef d’entreprise, né en 1945. Fils de Gabriel Baloukjy et de Simone née Cazal. Marié à Simone née Gonthier A 22 ans, au sein de l’entreprise familiale partagée entre Henry Cazal et Gabriel Baloukjy, il prend en charge la partie librairie et papeterie de la société Cazal à Saint-Denis de la Réunion (1967), secondé par son frère Jean-Albert à partir de septembre 1972. A la faveur d’une augmentation de capital, Gabriel Baloukjy, son père, devient majoritaire (août 1978), et le nomme président-directeur général de l’Imprimerie-Librairie Cazal, société qui prend la dénomination sociale de Cazal SA, éditrice du Journal de la Réunion (30 juin 1987). Il implante à Mayotte les boutiques Shopping et l’Imprimerie Nouvelle, deux sociétés cédées depuis. Président-directeur général en 1992 d’Assurance Concorde Generali Réunion (ACGR), mandataire de la compagnie d’assurances Concorde Generali (jusqu’en 1992). Le 24 février 1988, après deux exercice difficiles de Cazal SA, il obtient un prêt de 2 millions de francs remboursable sur cinq ans par le Conseil général présidé par Auguste Legros au titre de l’assistance aux entreprises en difficulté. A l’origine de la filialisation de l’Imprimerie Librairie Cazal à travers deux sociétés : JIR SA et Imprimerie Cazal SA (1er janvier 1990). Il donne naissance à plusieurs sociétés : Sarl Océan Presse Communication, éditrice à la Réunion de Paris Turf (mai 1990- février 1995), Société d’Edition et de Publications de la Réunion (jusqu’au 8 mars 1990), Société Transport, Diffusion et Livraison (mai 1992-décembre 1995), et enfin Scoop, activité d’agence de presse. Le 1er janvier 1992, il fusionne l’imprimerie Cazal avec la société AGM Industries (en partenariat avec la Société Industrielle des Tabacs de la Réunion). La nouvelle entité baptisée AGM-Cazal — dont il devient le président-directeur général, avec pour administrateur Armand Apavou—, est mise en redressement judiciaire avec un passif de 27 millions de francs. Après six mois d’observation, un plan de cession partielle est accepté en faveur de la Sarl Scanner dont l’un des associés est l’agence de publicité Tremplin, société lui appartenant. À la faveur d’une augmentation de capital, il facilite alors l’entrée du groupe Hersant dans le capital du Journal de l’île de la Réunion, à hauteur de 35%, par le biais de la société France Antilles de Philippe Hersant, (6 mars 1992). À l’occasion de cette opération, il reste le président-directeur général du périodique jusqu’au 19 décembre 1995 avant de démissionner. Dans le même temps, la société Cazal se restructure avec la naissance d’une holding regroupant l’imprimerie de labeur, les librairies, la société de meubles de bureau Mob’r, celle des photocopieurs Soreb, Publi-Cazal, l’agence de publicité Tremplin, etc, pour laisser aujourd’hui comme actifs l’imprimerie Scanner et la librairie Cazal à Saint-Pierre. Il a été gérant de la SA Informatique Bureautique Service (février 1995), de River et de Réunion Investissement Vente et Représentation. Autre : Porteur du projet TVB en partenariat avec la chaîne métropolitaine 5, il a été candidat pour l’attribution d’une chaîne de télévision (décembre 1987) Co-gérant avec Marc Secret de LKL Distribution (2008) Élu conseiller municipal d’opposition à Saint-Denis sur la liste conduite par Auguste Legros (1989-1995) ♥ Président du Syndicat professionnel des imprimeurs de l’île de la Réunion (juillet 1983). Ancien membre de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion (CCIR). Membre du Club des Uniques (1991). 48 Membre du Rotaract Réunion (1983). Libre de tout engagement philosophique depuis les différents avec son frère Jean-Albert arbitrés sur le plan judiciaire.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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