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BOURGINE Raymond.

Publié le 1er janvier 2014

Né le 9 mars 1925 à Diego Suarez (Madagascar), décédé le 29 novembre 1990 à Paris. Fils d’un couple de Réunionnais, d’une mère née à Saint-Denis et 97 d’un père, Ludovic Marie, ancien gouverneur des colonies né à Saint-Pierre de la Réunion Journaliste en Métropole. Rédacteur à La Vie Française, puis aux Ecoutes de la Finance. Il crée alors sa propre entreprise de presse (1957), la Compagnie française de journaux, éditrice de La Bourse de la Semaine, de la revue Spectacle du Monde, puis de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles. Il se voit confier la direction de l’Agence économique et financière, éditrice du quotidien Information, lequel est transformé en Nouveau Journal à la suite de difficultés avec le propriétaire du titre (juillet 1967-1970). Sa mission et son contrat accomplis, il poursuit la gestion de son entreprise de presse qui prend alors le nom du groupe Valmonde et Cie. Après son décès, ses deux titres, Valeurs Actuelles et Le Spectacle du Monde, passeront sous le contrôle de Dassault Communication (1998) N’ayant jamais caché son opinion en faveur de l’Algérie française, il adhère au Front National de l’Algérie Française (FNAF), puis au Comité Tixier-Vignancour animé par le célèbre avocat du même nom (1995). Il soutient financièrement la Fédération des Etudiants Nationalistes (FEN) et apporte ensuite son soutien au Groupement de Recherche et d’Etudes pour une Civilisation Européenne (GRECE), appelé encore la “Nouvelle Droite”, d’Alain de Benoist (1969). Entre-temps, fondateur du Club des Vérités Actuelles (1968), en bon disciple d’Antoine Pinay il devient membre de la Fédération des Indépendants de Paris (1971), membre de la direction collégiale (1979-1980). Elu conseiller municipal de Paris, puis sénateur du CNIP, Centre National des Indépendants et Paysans (25 septembre 1977), réélu sous l’étiquette RPR (28 septembre 1986), président du groupe d’amitié sénatoriale France-Afrique du Sud. Cofondateur de l’UNIR, Union Nationale Indépendante de la République (décembre 1986), avec Magdeleine Anglade, Michel Labarre, Olivier Passelecq, tous anciens responsables du CNIP, et Jean-Maxime Levêque.

Autres

Il a apporté son soutien à l’Association des amis de Robert Brasillach, écrivain fusillé au lendemain de la Libération pour faits de collaboration Il a remis l’ouvrage Les Deux Etendards de Lucien Rebatet aux 5000 premiers abonnés de la revue Le Spectacle du Monde Orateur du Club de l’Horloge, « le réservoir d’idées pour la droite » Il a donné son nom à un Prix pour la recherche cancérologique et à un Prix de l’audace créatrice Franc-maçon, membre de la Grande Loge de France. À lire : L’Algérie française de Raymond Bourgine, par Michel Jamet, Cahier 10 de l’IHTP, Institut d’Histoire du Temps Présent. L’Alternative libérale, la droite paradoxale de Raymond Bourgine, par Michel Jamet. Prises de parole : « Il est temps d’aborder de front le problème de la corruption à la française qui permet à de hauts fonctionnaires, après avoir fait ou défait des fortunes avec une simple signature, de pantoufler à haut traitement dans les entreprises privées qu’ils ont directement ou indirectement contrôlées », « Permettez-moi de vous faire part de mon effroi lorsque j’entends dire ou lorsque je vois écrire ici que la solution serait d’envoyer 4 à 5 000 jeunes Réunionnais en Métropole tous les ans.S’ils ne sont pas formés, ils n’y trouveront certainement pas autre chose que ce qu’ils connaissent déjà ici : le chômage » (L’Enjeu économique, septembre 1989).

Références

Archives personnelles. L’Enjeu économique septembre 1989. Dictionnaire de la Politique française par Emmanuel Ratier. Dictionnaire de la Politique par Dominique Venner. Génération Occident par Frédéric Charpier. L’Humanité 1.12.1990.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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