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CADET Jean-Claude.

Publié le 1er janvier 2014

Gestionnaire à la retraite domicilié à l’île Maurice, né le 17 mai 1938 à Saint-Paul (la Réunion). Fils de Léon Cadet et de Louise née Boyer. Séparé. 1 enfant (Myrella). Ti’nom : JCC. Après des études primaires à la Réunion, au Bois de Nèfles Saint- Paul, il rejoint l’Ecole professionnelle, option commerce et comptabilité à Limoges (Haute- Vienne) et poursuit ses études à la Faculté de droit de Poitiers (Vienne) sans obtention de diplôme. Diplôme d’Etat d’élève breveté. Brevet supérieur d’études commerciales Adjoint des Services économiques au Centre d’apprentissage de Limoges (1960-1961), il est appelé sous les drapeaux. Affecté dans un régiment d’Infanterie à Brives (Indre), il est sélectionné dans l’Equipe de pentathlon militaire (1963). Démobilisé, il rejoint Tulles puis Meyssac, en 111 Corrèze, comme comptable économe aux PEP, Pupilles de l’Enseignement Public (1963- 1981). Il rejoint la Réunion comme gestionnaire à l’ALEFPA, Association Laïque pour l’Education, la Formation, l’Intégration et la Réinsertion des Personnes, à Saint-André (1981-1989), puis comme gestionnaire de l’APECA, Association de Protection de l’Enfance Centre d’Apprentissage, à la Plaine des Cafres (1985-1993). Il est licencié économique en raison des difficultés financières de la structure aujourd’hui dissoute et il prend sa retraite en 1995 Membre de la Convention des Institutions Républicaines de François Mitterrand, il dit avoir sympathisé avec Roland Dumas, ancien ministre socialiste (1965). Avec une sensibilité socialiste, tendance rocardienne, il est élu conseiller municipal de Meyssac (Corrèze) pendant deux mandats (jusqu’en 1981), avant de se porter candidat aux élections cantonales à Meyssac contre Charles Ceyrac, frère de François Ceyrac, président du Conseil National du Patronat Français (CNPF). A la Réunion, également candidat aux élections municipales à Saint-Paul avec Alexis Pota, il a été élu au second tour après la fusion de sa liste avec celle du divers droite Cassam Moussa, vainqueur du scrutin. Il est alors nommé adjoint à la Plaine Saint-Paul (1989). Au cours de son dernier mandat municipal, il a attiré l’attention de ses collègues, à plusieurs reprises, sur des « affaires douteuses » liées à la gestion de la commune. Avec trois autres conseillers municipaux de Saint-Paul, Jocelyn Bret, Sully Dubard et Jean Lougnon, il a même déposé une motion de défiance contre le maire Cassam Moussa à la préfecture de la Réunion le 11 avril 1994. Il a été également candidat aux élections cantonales dans le 2e canton de Saint-Paul, soutenu par le Parti Socialiste et Jean-Claude Fruteau (mars 1992). Sympathisant des clubs rocardiens Tocqueville et Convaincre ♥ Membre de la LICRA à la Réunion. Franc-maçon, membre de l’obédience maçonnique Droit Humain et fondateur de la loge Souverain Bien à Saint-Pierre et de la loge Mahé de Labourdonnais à La Possession (1986). Il a participé à l’implantation de loges du Droit Humain à Port-Louis (Maurice) et à Diego Suarez, Tamatave et Tananarive (Madagascar). Fondateur du Club d’Haltérophilie de Saint-Paul et du Club d’Athlétisme de la Plaine des Cafres.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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