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DEFAUD Justin Jules.

Publié le 1er janvier 2014

Né le 13 avril 1886 à l’Entre-Deux (la Réunion), décédé le 18 avril 1969. Ingénieur agronome de l’Ecole nationale d’agronomie de Grignon (Savoie) Il débute sa carrière dans l’industrie sucrière à Bois-Rouge, à la Réunion, sur le site de la plate-forme industrielle des Sucreries de Bourbon (société appartenant aujourd’hui au groupe Tereos) au nord de l’île, s’occupant plus particulièrement de la distillation des fleurs. Il prend la direction du domaine sucrier du Piton, avec son futur beau-frère Fernand Maunier qui devient, dès 1920, propriétaire de Sans-Souci. Son activité fut essentiellement tournée vers la production de parfums : ylang, champac, patchouli, rose condé, vétyver. En 1964, il a cédé la direction du domaine familial à son fils Roger avant son décès. DEFAUD Vincent. Enseignant, né le 29 décembre 1974 à la Ravine des Cabris, un écart de Saint-Pierre (la Réunion), d’un père « socialo communiste » et d’une mère gaulliste. Pacsé. 2 enfants. École Jean-Paul Sartre à la Ravine des Cabris. Collège Paul Hermann à Saint-Pierre jusqu’au baccalauréat et études universitaires en Métropole. Université Pierre Mendès-France à Grenoble II (Isère). Institut d’études politiques à Rennes (Ille-et-Vilaine). Université de Haute Bretagne à Rennes II. Institut universitaire de formation des maîtres à Rennes. Ecole Nationale Supérieure Agronomique (ENSA) à Toulouse (Haute-Garonne). Maîtrise d’histoire à l’université de Rennes 2 Enseignant au LEGTA du Nord, site de Sains du Nord (2000-2001). Reçu au CAPESA d’histoire géographie (CAPES Agricole), il rentre à la Réunion et devient fonctionnaire du ministère de l’agriculture comme professeur d’histoire géographie en lycée agricole, affecté au lycée agricole Emile Boyer de la Giroday à Saint-Paul (depuis 2001)« Je me suis toujours défini comme un homme de gauche, mais modéré, et très attaché à l’identité créole ». Pour lui, c’est l’autonomie dans la République qui serait le meilleur statut pour la Réunion et les Réunionnais. Dès 1991, il rejoint les Radicaux de Gauche et il poursuit cet engagement à Rennes (Ile-et-Vilaine) en étant responsable des Jeunes Radicaux de Gauche en Bretagne et dans le Nord et en étant candidat à la 7e position aux élections municipales de 2001 sur une liste de gauche plurielle d’ouverture à Avesnes-sur-Helpe. Il a été aussi secrétaire national adjoint du nouveau Parti Radical de Gauche (PRG), chargé du secteur étudiant (1996-1997). Quand il obtient sa mutation à la Réunion pour le lycée agricole de Saint-Paul en 2001, il rejoint le Mouvman Parnouminm, organisation politique partisane d’une autonomie régionale à la Réunion et en devient très vite le secrétaire général, en impliquant le mouvement dans chaque consultation électorale. Par exemple il a soutenu la candidate du PRG, la députée guyanaise Christiane Taubira, à l’élection présidentielle de 2002. En 2003, Parnouminm ne parvenant pas à décoller, les résultats électoraux étant décevants, la direction du mouvement décide de changer de nom et de fonder l’antenne réunionnaise du Parti Fédéraliste de France (slogan du PF : une France Fédérale dans une Europe Fédérale), c’est-à-dire le Parti Fédéraliste Réunion (PFR). Aux élections régionales de 2004, la liste du PFR “Rénioné ansanm” qu’il mène obtient près de 1,5 % des suffrages exprimés et aux élections cantonales, dans le 2e canton du Port, sous le slogan “Faire de la Rivière des Galets la 25e commune”, il recueille plus de 7 % des suffrages exprimés. Des résultats honorables pour lui, mais largement insuffisants pour peser dans le débat politique réunionnais. Aussi, dès 2004, entame-t-il des discussions avec les Verts, pour finalement adhérer aux Verts Réunion en 2006. Il est candidat à la députation dans la 3e circonscription en 2007 et deviens porte-parole puis secrétaire régional des Verts Réunion en 2008. En mars de la même année, il est élu 195 conseiller municipal d’opposition de l’Etang-Salé sur la liste menée par le communiste Fabrice Hoarau. Autre : A la tête du Parti Fédéraliste Réunion, il a dit Oui à la Constitution européenne lors du référendum en France du 29 mai 2005 qui a vu le Non l’emporter à la Réunion avec 59,99% des suffrages exprimés ? Parallèlement à ses études en Métropole, il a été fortement engagé dans le syndicalisme étudiant comme responsable du syndicat Unef ID, syndicat alors de tendance socialiste, à l’université Rennes 2 (1995-1997), et à ce titre élu étudiant au conseil d’université, vice-président (1997-1998).

Autres

Membre de l’association Lantant’Pikan à Saint-Pierre (2001-2003). Président de l’Association Réunionnaise de Vexillologie (ARV) à l’initiative de la création d’un drapeau destiné à représenter l’île de la Réunion (2001-2003). Membre de l’association Massiwa au Port (2003-2007). Membre du collectif Réunion Palestine Solidarité à l’origine d’une manifestation à Saint-Denis le 31 janvier 2009. Prises de parole : « Nous militons pour une Sixième République fédérale à l’image de la République fédérale d’Allemagne. Nous voulons le pouvoir aux Réunionnais dans le cadre d’une France fédérale » (Quotidien de la Réunion, 26 novembre 2005). « Le traitement des fonctionnaires répondait à une réalité, à un certain moment pour inciter ceux-ci à venir travailler sur l’île. C’était l’heure du bateau, c’était l’heure du palu. Aujourd’hui c’est complètement fini tout ça » (Journal de la Réunion, 3 octobre 2003).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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