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FERRAND Benoît

Publié le 1er janvier 2014


FERRAND Benoît

Journaliste, né le 5 août 1960 à Sainte-Suzanne (la Réunion). Fils de Paul Ferrand et de Nicole née Payet. Marié à Magalie née Vincent. 3 enfants (Mélanie, Nicolas, Emmanuel). Ti’nom : Taliban péi (Témoignages, 22 novembre 2002). Collège Saint-Michel à Saint-Denis de la Réunion jusqu’au baccalauréat A, mention Bien. Faculté de droit avec en final un DEUG. Service militaire comme Volontaire de l’aide technique (VAT) à la mairie de Saint-Denis (1982-1983) Animateur à Radio Freedom, puis journaliste et directeur de la station créée par Camille et Margie Sudre (1983-décembre 1987). Il quitte Freedom avec trois autres animateurs pour rejoindre la radio concurrente, Radio FM (RFM), radio franchisée ayant pour actionnaire principal François Caillé (mars 1988-août 1990). Dans une lettre ouverte à Camille Sudre publiée par le Quotidien de la Réunion, il justifie son départ en estimant qu’« il était dans notre intérêt de quitter un patron dont les perpétuelles sautes d’humeur rendraient fou furieux le plus calme et le plus placide des hommes » (10 mars 1988). A RFM, il devient rédacteur en chef adjoint d’une équipe composée notamment de Pierrot Dupuy, puis de Jean-Pascal Juan, Jean-Philippe Lemée, Philippe Roussel et comprenant à ses débuts l’animateur Mickey, Sammy, Véronique Palomar puis Gillette Aho. La radio est mise en liquidation judiciaire le 10 septembre 1997. Réalisateur à Antenne Réunion (janvier 1991-décembre 1992), avant de rejoindre RFO Réunion comme rédacteur reporter (janvier 1993-juillet 2005). Il quitte son île natale pour être directeur d’antenne à la station de RFO de Saint-Pierre-et-Miquelon en août 2005, avant d’être affecté à RFO Paris.

Autres

Concepteur et réalisateur de 50 jours dans le siècle, 2 cassettes VHS, constituant une rétrospective de cent ans d’histoire (s) à la Réunion de 1916 à 1998 (2000) et d’un documentaire Papa Debré, mais également Les 25 années qui ont changé la Réunion (novembre 2005). Au cours des années 2000, il a sauvé une partie des archives cinématographiques de la station RFO du Barachois depuis l’introduction de la télévision à la Réunion, en s’investissant dans la sauvegarde et la restauration de ce qui pouvait être sauvé du fait de leur mauvaise conservation due à l’irresponsabilité des différents dirigeants de la station.

Prise de parole

« Sudre était un anarchiste sympa jusqu’au moment où il s’est lancé dans la politique. À partir de 1987, tous ses défauts ont éclaté : sa manie de la persécution, son caractère lunatique et cyclothymique. C’est un agité. (…) Il est né deux siècles trop tard. Vous savez que ses livres de chevet sont Robespierre et Saint-Just » (Journal de la Réunion, 20 mars 1990).

Distinction

Nominé “Bézèr d’paké de l’année 89” par le quotidien Témoignages.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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