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FONTAINE Bernard.

Publié le 1er janvier 2014

Directeur général des services, né le 24 janvier 1958 au Tampon (la Réunion). Lycée Roland Garros au Tampon. Grâce à une bourse de l’Etat, il accède aux grandes écoles : Ecole normale supérieure (Normal Sup.) de Saint-Cloud et Ecole nationale d’administration (ENA). Agrégé de lettres Après sa sortie des grandes écoles, il n’a aucune difficulté à trouver des débouchés professionnels : au sein de l’Education Nationale, au ministère des Finances ou à l’intérieur d’un grand groupe industriel comme Renault. Serviteur de l’Etat connaissant bien les finances publiques et le secteur des transports, il est d’abord administrateur civil au ministère de l’économie, des finances et de l’industrie. Puis il est à la Direction du Budget (1986-1990), avant de rejoindre la direction financière de Renault. De 1991 à 1992, il travaille au Cabinet de Jean-Louis Bianco, ministre de l’Equipement, des Logements et des Transports, comme conseiller technique chargé du budget. De retour à la direction financière de Renault en 1993, où il a notamment négocié la cession de Renault Réunion au Groupe Bernard Hayot, le “contrat de l’année”, disait-on à l’époque sans connaître réellement le montant de la transaction. Il est ensuite nommé directeur financier de Renault au Brésil en 1995. De 1997 à 1999, il est séduit par l’entreprenariat et quitte le groupe pour créer sa propre entreprise au Brésil. Par goût pour les missions d’intérêt général, après avoir cédé sa société, il choisit, à son retour en France en 1999, de revenir au service public et suit notamment les questions internationales auprès de Jack Lang, ministre de l’Education nationale, puis la mise en oeuvre du protocole de Kyoto dans le cadre d’une mission que lui confie le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Le 1er septembre 2008, il rejoint son île natale comme directeur général des services au Conseil général de la Réunion sous la mandature de Nassimah Dindar avant de démissionner et rejoindre en juillet 2009 la direction générale de la Société d’Aménagement de Périmètres Hydro-agricoles de l’Île de la Réunion (SAPHIR). Publication : Coauteur d’un rapport de la Mission d’audit et de modernisation sur la chaîne du livre, commandé par l’Inspection générale des Finances et l’Inspection générale de l’Administration des Affaires Culturelles (2007) Avant son départ à l’étranger, il a mené à Sèvres (Hauts-de-Seine) un important travail de militant associatif et politique qui lui a permis d’être investi par le Parti Socialiste pour les élections cantonales de 1994 et les élections municipales de 1995, obtenant le score de 49 % des suffrages exprimés à chacune de ces élections. À la faveur de plusieurs années passées à l’étranger, il s’est éloigné du Parti Socialiste, qu’il considère aujourd’hui « en panne d’idées et de projet crédible ». Il s’est présenté aux élections cantonales de 2006 à Sèvres dans un cadre associatif, ou il a obtenu près de 10% des suffrages exprimés. Il intègre alors la famille UDF en 2005, séduit par les positions 250 courageuses de François Bayrou, leader aujourd’hui du Modem ♥ Lors de ses activités politiques, il a contribué à la création, à Sèvres, d’une association baptisée “Avenue de l’Europe”, avec pour objet de promouvoir la construction européenne auprès des citoyens sur la base d’initiatives concrètes.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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