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GRONDIN Maxime.

Publié le 1er janvier 2014

Prêtre, né le 27 septembre 1911 à Saint-André (la Réunion), « vraiment par hasard » alors que sa mère originaire de Cilaos se rendait en car au bazar, décédé le 28 mars 1997. [Filiation : Il a eu deux cousines religieuses et un grand oncle qui était père du Saint-Esprit]. À 15 ans, il quitte Cilaos pour l’école des Pères du Saint-Esprit située à Allex (Drôme), jusqu’au baccalauréat. Il entre ensuite au Séminaire colonial des Pères du Saint-Esprit situé rue Lhomod à Paris pour étudier la philosophie durant deux ans, puis la théologie durant quatre ans. Il débute également un petit cycle d’études médicales alors qu’il est ordonné prêtre. Certificat d’aptitude professionnelle de sage-femme délivré à Dakar (Sénégal). Ligne de vie : Ordonné prêtre, il rentre à la Réunion le 15 août 1938 pour enseigner le Français, l’Histoire, la Géographie et les Mathématiques au séminaire Saint- Curé d’Ars à Cilaos. En 1939, il est nommé vicaire à Saint-André. Mais en 1940, il est mobilisé et s’embarque pour la Métropole où il est nommé instructeur dans l’infanterie. En 1941, il se retrouve au Maroc, dans un camp de rapatriés avec d’autres Réunionnais et des Malgaches dont il devient l’aumônier. Lorsqu’un bateau se présente enfin pour les embarquer, raconte Jean-Pierre Santot dans sa biographie du Père Grondin (Journal de la Réunion 12 mai 1996), « il est arraisonné au large du Liberia par un navire anglais (…) débarqué en Sierra Leone avec sa section, ensuite transféré en Guinée, puis à Dakar », au Sénégal. Il y restera cinq ans, pays qu’il parcourra de long en large, faisant même la connaissance de Sékou Touré, le futur chef d’Etat de la Guinée, alors jeune séminariste à Dakar. En 1946, il est rapatrié sur Marseille mais à la suite d’une épidémie, le capitaine aumônier est démobilisé. Dès son retour à la Réunion, il est nommé curé de Bois de Nèfles Saint Paul, puis dans les années 50 curé du Tampon après un bref séjour par la paroisse de Sainte-Clotilde. « De prêtre missionnaire, poursuit Jean-Piere Santot, il devient prêtre bâtisseur ». Il construit l’église de Bras de Pontho en 1951, puis celle de Pont d’Yves en 1955, commence la construction de celle du 14e, réalise le cimetière de Bras de Pontho et la croix de jubilé de la paroisse et enfin commence la construction de la cure du 14e km. Autre : Avec un certificat d’aptitude professionnelle de sage-femme en poche, il a accouché de nombreuses femmes, notamment des triplés mis au monde par l’épouse d’un officier français en poste à Dakar.

Références

Archives personnelles. Journal de la Réunion 12.05.1996. 304

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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