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LADAUGE Bernadette née LEGRAS

Publié le 1er janvier 2014


Née le 8 novembre 1941 à Saint-Denis (la Réunion). Fille d’Henry Maydell Legras et de Marie Eugénie née Vinson. Ti’nom : Momo. Mariée. 5 enfants (Xavier, Richard, Frédéric, Laurent, Lucien). [Filiation : Pierre Legras, son ancêtre, fut condamné à la prison pour avoir défendu des thèses abolitionnistes et républicaines dans le journal Le Cri Public. Il fut néanmoins élu au Conseil colonial durant sa détention]. Études classiques (latin, espagnol). Baccalauréat philosophie à l’école de l’Immaculée Conception de Saint-Denis. Études de médecine à la Faculté de sciences à Montpellier (Hérault) et études d’infirmière à Paris et Marseille (Bouches-du-Rhône). Diplôme d’infirmière Infirmière durant trois mois à l’hôpital de Bellepierre à Saint-Denis de la Réunion avant de changer d’orientation professionnelle. Institutrice à Saint-Benoît, enseignant le latin, le français, l’histoire, la géographie et la musique (1963-1966). École normale (1967). Création d’une école privée à Saint-Denis, le Centre d’instruction général et d’Enseignement technique (CIGET) qui s’occupait des jeunes que l’Education nationale destinait à la vie active (1967-1984). Autre : Membre (1964) et dirigeante (depuis 1966) du Groupe Folklorique de la Réunion, créé à l’initiative de Vonnette Manès et Fatou Payet.

Discographie

Double CD Rougail Séga (1978). Chansons longtemps (1996). Á voir : Musiques et danses de Bourbon, un documentaire de 52 minutes d’Anaa Production consacré à l’histoire du Groupe folklorique de la Réunion (décembre 2005) ♥ Membre de diverses associations culturelles, du premier Comité du Tourisme de La Réunion. Marraine de l’association Secours Populaire pour une opération anti-chikungunya (23 mai 2006). Autre : Elle a signé une pétition lancée par la députée communiste Huguette Bello dénonçant l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui incite les programmes scolaires à souligner le « rôle positif de la présence française outre-mer » (8 décembre 2005).

Prise de parole

« On a privilégié la quantité sur la qualité ; aujourd’hui, le dernier “gratos craignos” se prend pour une star sous prétexte qu’il a sorti un disque. Les Instruments électriques, le côté revendicatif – ou même revanchard ! – du maloya, c’est la jeunesse ! C’est la jeunesse qui met le feu aux poubelles et elle est faite pour ça ! Mais qu’on ne vienne pas me dire que le maloya a été interdit : en 1970, il était sur la scène du théâtre de Saint-Gilles avec les Ramouches, et j’ai moi-même dansé le maloya dans les salons de la préfecture devant Michel Debré. Ce sont les réunions politiques qui se tenaient dans les hauts de l’île sous couvert de spectacle musical qui étaient interdites » (Quotidien de la Réunion, 22 janvier 1996).

Distinction

Lauréate d’un Huit d’Or 2003 décerné par le Conseil général de la Réunion.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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